Votre bon vieux serveur tire la langue. Performances en berne, disques remplis à ras bord : il n’en a plus pour longtemps. Au moment de le remplacer, vous pensez à faire héberger votre nouveau matériel en dehors de vos locaux, en location. Et là, de nombreuses options s’offrent à vous. Avec des coûts et des caractéristiques bien différentes. On vous aide à faire le tri dans la jungle des offres.
Quand vous devrez envisager l’hébergement de votre serveur, les alternatives seront nombreuses. Serveur Cloud, dédié, privé virtuel, difficile de faire un choix. Vous vous sentez perdu ? Pourtant, quelques critères de décision simples vous permettront de viser juste. Prix, exclusivité des ressources, évolutivité diffèrent entre chaque modèle. On vous aide avec un passage en revue des possibilités, agrémenté de quelques conseils pour ne pas vous rater.
Le serveur dédié
Il y a quelques années encore, externaliser son serveur pouvait se résumer à remplacer votre vieille machine, par une autre, bien concrète et dédiée, mais hébergée chez un fournisseur de services. Finalement, une sorte de continuité dans le changement. Dans ce cas de figure, Le serveur vous est réservé (il est dédié), mais il ne vous appartient plus. Vous le payez mensuellement, bien souvent sous réserve d’un engagement dans le temps.
Si cette solution vous permet de vous abstraire du matériel dans vos bureaux, elle ne change pas grand-chose : vous paierez la machine tout le temps de son amortissement. Et en cas de panne, vous en subirez les désagréments : l’hébergeur doit changer les pièces défectueuses, et vous, subir une perte d’exploitation. Au moins vous bénéficiez de ressources garanties (mémoire, processeur, disque), mais au prix fort. Et vous avez les clés du camion pour paramétrer votre machine aux petits oignons.
Le serveur privé virtuel
Pour la faire courte, il s’agit donc d’un serveur dédié découpé en morceaux, sous forme de serveurs virtuels. Ces serveurs disposent généralement de ressources attribuées, mais pas garanties, afin de proposer un coût relativement modeste. La pratique veut que les ressources du serveur soient vendues plus d’une fois, celles-ci n’étant généralement pas utilisées à 100%. En comparaison du serveur dédié, vous n’avez plus la main sur le matériel, vous ne pouvez pas jongler avec les ressources (par exemple : ajouter de la mémoire), et les faire évoluer à la baisse ou à la hausse. A moins de le demander à votre hébergeur. Et une panne du matériel vous impactera toujours directement.
Utiliser un serveur Cloud, c’est bénéficier de ressources quasiment illimitées. Et être capable de les adapter en permanence.
Faisons une analogie : si un serveur dédié est une maison individuelle, un serveur privé virtuel est un appartement. Vous pouvez disposer de l’ascenseur dans son entier. Mais si quelqu’un a appuyé sur le bouton avant vous, vous devrez patienter un peu. C’est le principe des parties communes. Avec au bout du compte, des coûts partagés, mais pas d’exclusivité sur les ressources. Avantage : vous ne payez pas, par exemple, les licences du logiciel de virtualisation (VMWare, HyperV, Xen, etc.) que vous devriez supporter sur un serveur dédié.
Le serveur Cloud
Le serveur Cloud est une évolution du serveur privé virtuel. Au lieu de reposer sur une machine unique, il fonctionne sur un ensemble de ressources (disons plusieurs machines en parallèle). Cela vous protège déjà des risques de panne de matériel : en cas de crash, le serveur Cloud se déplacera virtuellement pour utiliser les machines physiques encore à disposition. Mais surtout, par effet de volume, ces ressources sont quasiment illimitées. L’effet de mutualisation vous garantit de toujours disposer de ce pour quoi vous payez (processeur, mémoire).
Reprenons notre comparaison. Au lieu d’habiter dans un bâtiment unique, vous regroupez les constructions et mutualisez les ascenseurs. Si cela ne vous prémunit pas que tous les lifts soient appelés au même moment, cela réduit grandement la probabilité d’un tel événement. Et surtout, en cas de panne d’un des ascenseurs, il est probable que vous ne vous en aperceviez même pas, les ressources étant toujours en nombre suffisant pour absorber une panne d’un élément. Dites-vous que les grands centres de données Cloud hébergent des milliers, voire des dizaines de milliers de serveurs.
L’heure du choix a sonné
Si le serveur dédié peut paraître rassurant, il appartient malheureusement au passé. Vous paierez pour ce que vous n’utilisez pas. Et vous serez limité dans vos évolutions. Il vous force à viser juste dès le départ lorsque vous devrez faire son dimensionnement. Ce qui peut être difficile pour une startup qui démarre, ou un site e-commerce qui n’a pas vu venir son succès du Black Friday. Le serveur privé virtuel vous apporte plus de flexibilité, mais dans des limites qui seront vite atteintes, et avec le risque toujours présent d’une panne.
Le serveur Cloud réunit finalement le meilleur des deux mondes : une garantie de disponibilité des ressources proches du serveur dédié, et une tolérance aux pannes meilleure que le serveur privé virtuel. Autre avantage, la possibilité de faire évoluer votre parc en l’espace de quelques clics, sans être limité par la machine qui fait tourner votre serveur Cloud, car ce sont en fait plusieurs machines. Des milliers. Les grands hébergeurs proposent même maintenant des systèmes de mise à l’échelle qui permettent de redimensionner automatiquement vos parcs de serveurs, au gré des événements et déclencheurs que vous aurez définis. Un dernier biscuit ? Le coût évidemment. Là encore, l’effet de masse joue à plein.
Voilà, vous avez maintenant toutes les cartes en main pour faire le bon choix. En fonction de vos besoins, de vos contraintes et de votre trésorerie. Si jamais le serveur Cloud vous intéresse, et on imagine que c’est le cas si vous avez lu jusqu’ici, il ne vous reste plus qu’à prendre contact avec nous grâce au formulaire ci-dessous pour une évaluation rapide. Nous pourrons vous fournir un devis et prendre avec vous l’ascenseur vers la dématérialisation.
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