Si virtualiser ses fonds est devenu la norme pour les petites entreprises, en faire autant avec son informatique reste une pratique minoritaire. Car même si les patrons romands sont conscients du risque, ils pêchent parfois par défaut d’information. Pour répondre à deux questions simples : pourquoi et comment. Eléments de réponse.
Quel entrepreneur conserverait se trésorerie au fond d’un coffre dans ses locaux ? A de rares exceptions, aucun. Avec la numérisation de l’économie, les données informatiques sont devenues un bien inestimable des PME. Et pourtant, elle restent enfore confinées dans des serveurs, hébergés dans les locaux de l’entreprise. Vous savez, dans la petite salle du fond. Probablement à la place de l’ancien coffre fort. Alors que confier son argent – virtuel – à une banque est un réflexe naturel, il reste encore du chemin à faire côté informatique. Les bonnes raisons de reculer ne manquent pas. Heureusement, les solutions non plus.
Et si vous arrêtiez de jouer avec le feu ?
Au pays de l’industrie bancaire, certaines habitudes sont en effet tenaces. Alors que nos flux de trésorerie sont entièrement dématérialisés, l’informatique a parfois pris du retard. Beaucoup de retard. La majorité des visites chetz les clients amènent au même constat : un petit disque dur USB planté sur un serveur de fichiers. Histoire d’avoir une copie. La couche de poussière sur ce disque indique qu’il n’est que rarement sorti à l’extérieur des locaux. Preuve que les données informatiques sont en danger. Vous vous reconnaissez ?
8’000.- CHF : c’est le coût moyen d’une perte de données pour une PME
Au delà du simple vol, risque comparable à celui que vous courriez avec votre coffre, vos données ne sont pas non plus à l’abri d’un incendie, d’un dégât des eaux, ou tout simplement d’une défaillance du matériel. Adieu alors les années d’archive. Et bonjour les pertes d’exploitation, aux coûts exorbitants. Comme 5% des PME qui subissent une perte de données chaque année, vous vous exposez à coût moyen de 8’000.-.
La peur de l’inconnu
On le comprend rapidement, externaliser dans le Cloud ses serveurs et les données informatiques qui vont avec relève donc a priori du bon sens. Alors pourquoi n’est-ce pas plus souvent le cas dans le TPE et petites PME ? Par crainte, parfois. Souvent, en fait. Ne pas faire confiance à une banque, surtout dans nos contrées, serait une ineptie. Mais faire confiance à un hébergeur, c’est une autre histoire. Particulièrement s’il se trouve en dehors des frontières helvètes. Heureusement, quelques compagnies avec pignon sur rue ont relevé le défi en Suisse romande. Exoscale par exemple, ou encore le géant Swisscom. Chacun dans leur domaine, ils fixent de nouveaux standards et font des pieds et de mains pour rassurer les petits clients.
En 2015, Microsoft a accepté de fournir à la justice les données pour 0.00003% des demandes reçues
Hors du territoire suisse, les géants internationaux font aussi de gros efforts pour attirer la clientèle locale. Disponibilité quasi continue, risque de perte infinitésimal: Microsoft ou Amazon Web Services soignent leurs niveaux de service. Et garantissent une protection hors pair de vos précieux fichiers. Reste le risque légal : si les prestataires suisses gardent un avantage, la révision prochaine de la Loi sur la Protection des Données va amoindrir cet atout. Et les leaders du secteur sont de moins en moins enclins à livrer vos données en pâture à la NSA : en 2015, sur plus de 70’000 demandes d’extraction de données, Microsoft est entré en matière pour 7 cas concernant des entreprises en Europe. Et n’a livré les données que pour 2. Soit environ 0.00003%…
Un spécialiste sinon rien
Bref, vous avez le choix. Mais en tout cas, la protection des données en dehors des vos locaux n’est objectivement plus une source de questionnement. Ceci étant dit, le simple fait de se décider à externaliser ses données n’est pas suffisant. La mise en place au niveau d’une entreprise demande de l’organisation et de la cohérence. Afin de garantir la sécurité des données informatiques, et en conserver le contrôle. En effet, les fuites proviennent le plus souvent de l’utilisation sauvage et désordonnée d’outils grand public. iTunes, Dropbox ou WeTransfer sont parfait pour synchroniser quelques photos. Mais probablement par votre dernier contrat client ou votre grille tarifaire.
Ce manque d’accompagnement constitue le second frein à l’externalisation des données informatiques dans les PME. Il convient donc de mettre tout cela en musique. Avec des outils dédiés aux professionnels, et intégrés à votre environnement et vos processus de fonctionnement. Les PME font alors face à un autre défi : celui du conseil. Du conseil avisé, devrait-on dire. Car l’externalisation des données et des serveurs dans le Cloud devient une affaire de spécialiste. Et les petites entreprises, face au flou que peut leur inspirer le Cloud, sont plus que jamais en attente de recommandations. Adopter à ce moment une vision à 360°, sur vos besoins comme sur votre métier, permet d’adopter une réelle stratégie Cloud, cohérente et pérenne dans le temps.
Encore faut-il tomber sur le bon prestataire de service, direz-vous. A la lecture de ces quelques lignes, vous aurez compris que Steel Blue peut vous accompagner sur le chemin de l’externalisation dans le Cloud. Adossé aux fournisseurs de référence dans le Cloud, nous vous aidons à faire s’évanouir vos craintes. Spécialisé dans le secteur des petites PME, fort de références remarquables en Romandie (Genève, Lausanne, …) ou ailleurs, Steel Blue est le partenaire de choix pour vous aider à transiter vers le Cloud. Demandez-nous de passer vous voir, nous nous ferons un plaisir de vous présenter nos solutions, quel que soit votre secteur d’activité. Et vous aider à enfin protéger vos données comme elles le méritent.
Steel Blue : all inclusive, all right !