De plus en plus d’entreprises incitent aujourd’hui leurs employés à tendre vers le « zéro papier ». Elles deviennent de fait de plus en plus dépendantes de l’informatique. L’objectif recherché est simple et louable : protection de l’environnement et centralisation de l’information. Mais le danger guette si on n’y prend pas garde.
L’ère numérique permet de tout mettre au format électronique et simplifie grandement les échanges. D’un autre côté, les risques de pertes de données informatique sont bien réels et de plus en plus présents. Votre politique de sauvegarde est donc un élément essentiel pour assurer la pérennité de vos données et de votre entreprise. On vous aide dans cet article à vous poser les bonnes questions et analyser votre situation.
Sauvegarde manuelle ou automatique, locale ou Cloud
La sauvegarde de votre serveur ou de votre NAS peut être réalisée de plusieurs manières. La plus courante (et certainement la moins efficace) consiste en une sauvegarde manuelle et locale. Bien trop souvent, nous voyons chez nos clients un disque dur externe posé sur le serveur. Avec de la chance ou de la clairvoyance, ce disque externe est parfois recopié sur un support à l’extérieur des bureaux. Et parfois, même pas.
Pour une sauvegarde efficace, ces backups en local et manuels sont à bannir. Un incident grave, comme une inondation, un incendie, ou tout simplement un ransomware sur votre réseau, peut provoquer la destruction complète de tous vos documents. Pour être efficace, une sauvegarde doit être réalisée régulièrement, systématiquement, et aussi exceptionnellement lors de modifications importantes.
N’oublions pas que les backups manuels impliquent un investissement important en temps, de la rigueur et sont finalement au bout de quelques mois négligées. Vous aurez bien compris, nous sommes un petit peu fâchés avec ce mode de sauvegarde.
Vous aimeriez connaître une voie d’amélioration simple, et peu coûteuse ? Il suffit d’automatiser vos backups avec un logiciel dédié. Ils sont devenus bon marché. Par exemple, l’achat d’une licence Cloudberry ne coûte que 119.- par serveur. Alors franchement, plus d’excuse : automatisez vos sauvegardes !
Le stockage des sauvegardes
Maintenant que la question du « comment » est adressée, reste la question du « ou ». L’espace de stockage de vos données de backup est très important. Il doit répondre à deux enjeux majeurs :
- la fiabilité et la distance avec les données exploitées
- la rapidité pour remettre en ligne les backups sur votre serveur ou votre NAS
Le lieu de stockage de vos données doit être suffisamment éloigné des données d’exploitation. Tout simplement pour éviter que les backups ne partent en fumée en même temps que les données source. Pour cela les solutions de stockage en ligne sont parfaites. La baisse des prix constante dans le Cloud vous permettra pour moins de 100.- par mois de bénéficier d’un espace de stockage de 1’000 GB.
Si vous avez plusieurs bureaux, un backup croisé entre vos sites peut-être aussi une bonne solution.
Cependant, vous devez vous assurer d’avoir une connexion Internet suffisante pour envoyer vos backups, mais aussi pour les récupérer rapidement en cas de besoin. Par exemple, une connexion 100/100Mbps vous permettra de télécharger en 24 heures 1 TB de données (soit 1’000GB). Une rapide règle de trois vous permettra d’estimer le temps nécessaire à la récupération de vos données.
Le plus important est de tester vos backups régulièrement, au moins une fois par an. Avoir des sauvegardes n’est rien : vous devez être sûr de savoir et pouvoir les remettre en ligne.
Si vous n’avez pas suffisamment de bande passante sur votre connexion, sachez qu’il existe des solutions permettant de redémarrer en quelques minutes votre serveur dans le Cloud. Vous aurez ainsi tout le temps nécessaire pour réinstaller une nouvelle machine ou de nouveaux disques dans vos bureaux.
Les modes de sauvegarde : complète, incrémentielle ou différentielle
La bonne pratique veut que l’on conserve au minimum 7 versions de backup. Vos besoins en espace de stockage risquent de devenir colossaux si l’entier de vos données est recopié à chaque sauvegarde.
Pour réduire les volumes de stockage, les ingénieurs informatiques ont créé différentes alternatives à ces backups complets, moins gourmandes en espace disque. Pour cela vous aurez le choix entre deux approches : sauvegarde différentielle ou incrémentale.
Qu’elle est la différence ? La méthode incrémentielle se base sur la sauvegarde du jour précédent. Et seules les différences des dernières 24 heures (fichiers ajoutés ou modifiés) sont poussées vers la sauvegarde. Au contraire, la sauvegarde différentielle se base sur le backup complet réalisé en général une fois à la fin de la semaine précédente. Tous les backups journaliers vont alors venir se cumuler jusqu’à la nouvelle sauvegarde complète. Ca n’est toujours par clair ? Jetez un coup d’œil à cet article et ses infographies .
Au final, une sauvegarde incrémentielle demandera moins d’espace disque mais nécessitera plus de temps pour effectuer une restauration. C’est tout simplement l’inverse pour la méthode différentielle : plus d’espace disque consommé mais moins de temps pour restaurer les données. Ou autrement dit : le temps c’est (toujours) de l’argent.
Définir les bons réglages pour votre politique de backup
Vous vous posez encore des questions sur votre politique de backup ? Ça tombe bien, nous aussi nous avons des questions pour vous. Le plus important pour avoir une bonne politique de backup est de définir les bons réglages. Sinon votre solution de sauvegarde vous coûtera cher et ne répondra pas à vos exigences. Voici quelques pistes pour les définir.
Pendant combien de temps ma société peut-elle se passer de ses données ?
La réponse vous aidera à définir la durée maximale d’interruption admissible. Vous devrez alors trouver une solution qui vous permet de remettre les données à disposition de vos collaborateurs dans le temps imparti.
Combien d’heures de travail suis-je prêt à perdre ?
La réponse vous aidera à définir la fréquence à laquelle les backups devront être réalisés. Si vous êtes prêt par exemple à perdre une journée de travail, un backup par jour sera suffisant. Si vous visez moins, la fréquence des sauvegardes devra être réduite.
Combien de versions conserver ?
Vous aborderez ainsi le sujet de la rétention et vous saurez si un historique de 7 jours et suffisant pour votre activité.
Quels fichiers vais-je sauvegarder ?
Le backup d’un serveur de fichiers n’impose pas forcément les mêmes contraintes que la sauvegarde d’une base de données ou d’un serveur de messagerie. Les outils utilisés ne nécessiteront pas le même niveau de granularité. Le logiciel utilisé ne coûtera pas non plus le même prix.
Est-ce que mes documents sont des fichiers de travail ou plutôt des archives ?
La fréquence d’accès aux fichiers vous aidera à définir s’ils doivent être traités comme des documents d’archive ou non. Vous pourrez faire des économies, l’archivage étant relativement moins cher que le stockage de backup.
Ah ! une dernière chose, mais pas des moindres… Le plus important est de tester vos backups régulièrement, au moins une fois par an. Avoir des sauvegardes n’est rien : vous devez être sûr de savoir et pouvoir les remettre en ligne. Sinon elles sont tout bonnement inutiles. Pour faire une analogie, pensez à ces bonnes bouteilles que nous laissons à la cave en attendant qu’elle se bonifient. Comme avec ces bouteilles, votre backup pourrait bien aussi vous laisser un goût amer…
Tout ça vous paraît encore bien compliqué ? Et pourtant vous aimeriez dormir sur vos deux oreilles ? N’hésitez pas à nous contacter, nous maîtrisons le sujet et nous serons ravis de vous aider à définir votre politique de backup. Pour votre cave par contre, on ne peut rien pour vous…
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