Vous ne pourrez pas y échapper, le Cloud est partout. J’en prends d’ailleurs le pari avec vous : dans quelques années, on ne parlera plus de Cloud. Ca sera tout simplement l’informatique standard. « The new normal » comme l’a récemment nommé Andy Jassy, patron emblématique d’Amazon Web Services, leader incontesté du Cloud public.
Et pourtant, vous vous demandez encore si tout cela est bien fait pour vous et votre entreprise. Les mythes ont la peau dure, qui vous font vous poser tout un tas de questions. En voici quelques-unes, abordées sans détour, qui vous aideront à démystifier le Cloud.
Le Cloud est réservé aux grandes entreprises
Le Cloud est né des grandes entreprises, qui ont tout d’abord utilisé les technologies du nuage pour construire leurs propres Clouds privés. Pour les technophiles, on parle là principalement de la virtualisation de serveurs. Mais la maturité aidant, ces technologies ont été rendues disponibles aux petites entreprises. En particulier parce que les prix se sont démocratisés. La multiplication des acteurs dans le Cloud public a permis ensuite de ne même plus avoir à déployer ces technologies en propre. Aujourd’hui, le Cloud convient à toutes les tailles d’organisations.
Le Cloud n’est pas assez sécurisé
Aucun fournisseur de Cloud public ne vous garantit une sécurité de A à Z sur un plateau. C’est l’exploitant du Cloud qui doit gérer cette sécurité, notamment au niveau du réseau, des applications et des serveurs. En ce sens, le Cloud n’est ni meilleur ni pire qu’un serveur géré localement. Et un virus restera toujours un virus, que seul l’administrateur sera responsable d’éradiquer. Mais au niveau des infrastructures, vous accédez à des paliers de sécurité hors d’atteinte avec vos propres machines : tout y est dupliqué pour assurer la pérennité des données et des services, et les centres de données équivalent à de petits Fort Knox protégés électriquement et climatiquement.
Adopter le Cloud à 100% n’est pas possible
Et pourtant… Un exemple marquant ? Netflix ne possède aujourd’hui pas sa propre infrastructure, et la loue entièrement à Amazon. Même si ces exemples ne sont encore que des exceptions, ils indiquent clairement la direction que prend le marché. En attendant, vous pouvez progressivement basculer dans le Cloud, en fonction de vos besoins et de vos contraintes. Comme le Cloud sera devenu un standard incontournable dans quelques années, autant prendre le virage le plus tôt possible.
Le Cloud me fait perdre le contrôle
Avoir son propre matériel, dans ses locaux, que l’on peut toucher, c’est rassurant. Si quelque chose devait arriver, il suffirait de partir avec son serveur sous le bras. Mais que peut-il arriver aujourd’hui à votre serveur qui nécessiterait d’en arriver là ? Pas grand-chose à vrai dire. En revanche, vous n’êtes pas à l’abri d’un incendie, d’un dégât des eaux, d’un vol. Bref, d’événements qui se produiront en votre absence, et que la disponibilité physique de votre chère machine n’empêcheront pas. Dans le Cloud, ces risques sont quasiment réduits à néant. Et par définition, vos données sont gérables de manière sécurisée à n’importe quel moment depuis n’importe où.
Je ne sais pas où sont mes données dans le Cloud
Les Cloud publics sont aujourd’hui conscients qu’ils ne gagneront pas de parts de marché sans transparence à ce sujet. La plupart proposent d’ailleurs de choisir l’emplacement des données et des serveurs que vous leur louez. Et ils sont présents sur tous les continents, ou presque. Il n’en reste pas moins que les acteurs majeurs sont généralement américains, et soumis au Patriot Act. Entre nous, s’il n’y avait que le Patriot Act, cela serait un moindre mal… Mais si vous préférez, et c’est légitime, que tout cela reste en Suisse, aucun problème. Chez Steel Blue, nous travaillons par exemple avec Exoscale, un des leaders suisses des Clouds publics. Dans ce cas, vos machines tourneront dans un ancien bunker de l’armée au fin fond d’une montagne. Rassurés ?
Le Cloud me rend captif
Si vous avez pu faire le chemin aller, pourquoi serait-il impossible de faire le chemin retour ? Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : une migration reste une migration, avec toute la complexité que cela implique. Mais fondamentalement, un serveur, qu’il soit physique ou virtuel, reste aussi un serveur. La vérité sur le Cloud, c’est que vous n’en reviendrez pas, au propre comme au figuré.
Le Cloud n’est pas conforme
Les acteurs du Cloud l’ont bien compris : l’exemplarité prime. C’est pourquoi ils se sont tous lancés dans une course à la certification : ISO (sécurité), PCI-DSS (paiement par carte), etc. Les conditions d’hébergement respectent les standards les plus élevés de l’industrie. Là encore, plus que ce que vous ne pourrez vous offrir par vous-mêmes.
Le Cloud est complexe
Le Cloud donne parfois l’illusion de la simplicité, parce que nous utilisons tous les jours des outils dans le nuage à titre privé (iCloud, Flickr, etc.). Tout y est automatique, facile, transparent, immédiat. Pour une entreprise, utiliser un Cloud public n’est en revanche pas simple, mais… iriez-vous gérer vous-mêmes vos serveurs physiques ? C’est peu probable. Au final, il n’y a pas de différence, et il s’agit d’un travail de spécialiste. Avec la gestion du matériel en moins, tout de même.
Le Cloud est un effet de mode
Le Cloud existe depuis toujours ! Comment ? Rappelez-vous votre premier serveur de messagerie : il s’agissait ni plus ni moins que d’un serveur Cloud qui hébergeait vos emails sur Internet… et qui ne disait pas encore son nom. La vraie différence réside dans la généralisation du modèle à toutes les applications et toutes les couches informatiques. Et sa sécurisation : les modèles de Cloud (ils sont nombreux) permettent notamment d’héberger vos services dans un Cloud public tout en le privatisant complètement. Le Cloud est là pour durer.
Le Cloud coûte plus cher
Faisons un inventaire rapide : si vous achetez un serveur, vous devrez également payer pour sa mise en place/service, souscrire un contrat de maintenance, l’alimenter en électricité et en air plus ou moins frais (ces deux derniers points sont largement négligés), puis le remplacer au bout de 3 à 5 années. Sans même parler des pannes auxquelles vous devrez faire face entre temps. La location d’un serveur dans le Cloud, c’est une montant unique, forfaitaire, mensuel, connu et sans surprise. Chez Steel Blue, nous parions que vous ferez 20% d’économie au moins. C’est ce que nous constatons au quotidien chez nos clients.
Le Cloud n’est pas souple
Combien de temps vous a pris l’installation de votre dernier serveur ? Entre la commande, la livraison, l’installation, la connexion et la mise en service, on parle bien de semaines, non ? La mise en ligne d’un serveur dans un Cloud public est l’histoire de quelques dizaines de secondes. Vous avez bien lu. Et cela fonctionne aussi dans l’autre sens, lorsqu’il s’agit de supprimer un serveur. Avec l’avantage de ne payer que ce que vous utilisez. Rajoutez à cela la richesse fonctionnelle des environnements de Cloud, qui vous permettent de déployer des réseaux complets en un temps record. Plus souple, on ne peut pas.
Le Cloud n’est pas fiable
En la matière, c’est le manque de repère qui fait défaut. Lorsque les grandes entreprises n’utilisaient pas le Cloud, on n’avait pas idée des pannes qu’elles connaissaient. Aujourd’hui, le moindre incident fait la Une des journaux. Toutefois, le Cloud pousse l’industrialisation de l’informatique à son degré le plus élevé, comme jamais auparavant. Notamment grâce à la mutualisation extrême des moyens de production. Ce qui permet d’offrir des niveaux de service sans précédent. Et ces niveaux sont l’objet d’engagements contractuels. Malgré une déformation médiatique des événements, le Cloud est probablement ce qui se fait de plus fiable à l’heure actuelle.
Prêts à faire le pas ?
Parce qu’il redéfinit l’informatique standard telle que nous la connaissons depuis l’avènement d’Internet, le Cloud peut vous paraître comme une rupture. Il représente toutefois l’avenir de l’informatique d’entreprise, avant de devenir tout simplement l’informatique. S’il devait subsister le moindre doute, n’hésitez pas à contacter Steel Blue, et nous nous ferons à réel plaisir de répondre à vos questions et vous accompagner dans cette transformation inévitable mais tellement bénéfique pour votre entreprise.