Office 365 reste le leader des services collaboratifs en ligne dans le Cloud. Il mêle messagerie Exchange, chat Skype, vidéoconférence, le tout pour un abonnement mensuel fixe. Et il ajoute les fameux logiciels Office : Word, Excel, Powerpoint. Les PME, habituées à cette suite, basculent naturellement vers ces services. Mais ont-elles le choix ? Une alternative existe pourtant. Eclairage.

Depuis des décennies, Office domine le parc des ordinateurs de bureau dans le monde. Et de loin. Les quelques alternatives au produit phare de Microsoft – OpenOffice, LibreOffice – n’ont jamais réellement percé, malgré quelques références de renom. Les petites entreprises sont donc habituées à acheter les licences de ces produits Microsoft, et les remplacer au bout de quelques années – 6 en moyenne. En passant à Office 365, elles basculent donc aussi leur messagerie « naturellement » chez Microsoft, sans vraiment se demander si elles ont le choix. Alors qu’elles l’ont.

Passer de l’achat à la location

Lorsque Microsoft a lancé Office 365, il poursuivait plusieurs objectifs. Tout d’abord, passer d’un modèle d’achat à un modèle de location mensuelle, à l’usage. Avec toute la souplesse que cela induit : ajout et suppression de licence d’un mois sur l’autre, gestion simplifiée du parc de licences. Autre objectif : inclure dans ses abonnements non seulement les logiciels, mais aussi les services. En parallèle d’Outlook, vous bénéficiez du service de messagerie Exchange. Et à côté de Word et Excel, vous pouvez stocker vos fichiers dans le Cloud avec OneDrive.

Un autre but, moins connu, est lié à ce « packaging » : en incluant les services en ligne dans le Cloud, Microsoft pouvait gonfler ses chiffres dans un secteur où il était à la traîne. Et ceci d’autant plus rapidement que l’adoption d’Office 365 est presque une évidence dans le cadre du renouvellement des licences. Bien dopé par des campagnes Marketing à large échelle dont Microsoft a le secret.

De fait, une petite PME dont les licences Office arrivent en fin de vie va souscrire à Office 365. Et prendre les services en ligne dans la package. Plusieurs plans tarifaires sont à disposition. Ce que les clients ne savent pas forcément, c’est que ces multiples plans laissent la possibilité de souscrire soit aux logiciels seuls, soit aux services seuls, soit à la combinaison des deux – cette dernière option étant la plus généralement choisie.

Workmail, Chime : des alternatives méconnues à Office 365

Si personne ne peut réellement concurrencer Microsoft sur le plan des outils bureautiques – Word et Excel ont encore de beaux jours devant eux, Microsoft n’est pas le seul leader dans le domaine des services en ligne. Il est même arrivé assez tard dans cette bataille. Et il y a donc des alternatives à la messagerie Exchange de Microsoft. Un exemple ? Amazon Web Services, l’autre géant du Cloud, fournit Workmail, un service de messagerie Exchange hébergée, compatible à 100% avec Outlook. Ou encore Chime, un concurrent, certes pas encore aussi abouti, à Skype for Business, l’outil de vidéoconférence de Microsoft.

Paradoxalement, certaines versions d’Office 365 ne peuvent pas être installées dans le Cloud

Mais quel serait l’avantage de prendre ses licences chez Microsoft et ses services ailleurs ? Cela vous permet tout d’abord de ne pas mettre tous vos oeufs dans le même panier, mais c’est maigre. Et les prix ? Honnêtement, les services en concurrence frontale se tiennent à peu de choses près. Les fonctions alors ? Microsoft mène la danse, avec pour principe d’enrichir en permanence ses produits. Au risque de s’avérer contre-productif, les utilisateurs croulant parfois sous l’avalanche des nouveautés.

Des détails qui font la différence

Non, le diable se cache parfois dans les détails. Vous savez, les petites lignes en bas des contrats. Et en la matière, Office365 n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Tout d’abord, vous n’aurez jamais le choix de la localisation des données de votre messagerie. A quelques mois de l’activation du nouveau RGPD européen, cela peut faire réfléchir. Mais surtout, et paradoxalement, vous ne pouvez pas installer Office 365 comme vous le voulez. En particulier, certaines version du produit Cloud de Microsoft ne peuvent pas être installées… sur des infrastructures partagées dans le Cloud !

Imaginez que vous avez décidé de virtualiser vos postes de travail dans le Cloud, sur un tout nouveau serveur en location mensuelle. Ni une, ni deux, vous en profitez pour installer Office 365 Business sur vos bureaux virtuels… Erreur, car ce plan n’est pas éligible à l’installation dans cet environnement. Rien ne vous en empêche techniquement. Vous êtes juste en dehors des clous. C’est tout le paradoxe de Microsoft, qui doit ménager la chèvre et le chou de ses différentes lignes de produits, et des conditions d’utilisation qui vont avec. Au détriment des clients – les entreprises, et notamment les PME dont les plans qui leur sont dédiés sont en première ligne.

Que retenir de ces quelques lignes ? Tout d’abord, que des choix qui peuvent paraître évidents ne le sont pas forcément. Si les produits de Microsoft restent adaptés dans bien des cas, le marché existe et vous devez en considérer les différentes options. Ensuite, derrière l’apparente simplicité peuvent se cacher des enjeux plus profonds que ce que vous pouviez imaginer. Il est donc nécessaire de bien appréhender toutes les contraintes de vos installations avant de faire votre choix. Bonne nouvelle : nous pouvons vous y aider, il suffit de prendre contact avec nous avec le formulaire ci-dessous. Nous nous ferons un plaisir de vous accompagner vers le produit Cloud le plus adapté à votre situation.

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Comme de nombreuses PME, vous stockez vos fichiers sur un NAS Synology. Excellent choix ! Mais comme de trop nombreuses entreprises, vous en faites des backups sur un disque externe. Vos données sont dupliquées, mais pas vraiment protégées. Voici 3 étapes pour procéder à une sauvegarde de votre  NAS Synology à l’extérieur de vos murs.

Sauvegarder ses données ne revient pas à uniquement les recopier sur un autre support. Car deux appareils entassés l’un sur l’autre sont loin de fournir une protection infaillible. En cas d’incendie, de dégât des eaux, ou de vol, vous perdrez vos fichiers et leurs copies. Alors que le fait d’utiliser un NAS Synology vous permet de mettre en oeuvre un système de backup fiable et efficace, en quelques actions.

Les NAS Synology sont très répandus dans les petites entreprises. Il faut dire que ces boîtiers font des merveilles, et allient fiabilité et richesse fonctionnelle. En particulier, ils intègrent certains logiciels de sauvegarde, gratuits, qui vous permettent de pousser vos données en dehors de vos bureaux. Quel intérêt ? La séparation physique et géographique des données et de leurs sauvegardes vous assure la meilleure chance de récupérer vos données le plus rapidement possible, et donc de limiter vos pertes d’exploitation. Mais comment faire ? Voici une petite recette pas-à-pas.

1 – Mettre à jour votre NAS Synology

Commençons par le B-A-BA : la mise à niveau de votre appareil. Vous devez vous assurer que votre NAS Synology fait tourner la dernière version de son système d’exploitation. Profitez-en pour automatiser ces mises à jour, le boîtier le permet. Puis, ajoutez le paquet logiciel « Hyper Backup », vous le trouverez facilement dans le « Centre des Paquets ». En quelques instants, ce module est installé et prêt à l’emploi.

Dans la foulée, configurez un compte Cloud pour héberger vos données. Hyper Backup propose une ribambelle de fournisseurs de stockage Cloud compatibles avec le système S3. Ce système, inventé par Amazon, permet de stocker des fichiers dans le Cloud, de manière simple et sécurisée. Vous devrez généralement avoir une clé d’accès et une clé secrète pour configurer votre compte. Une fois ces étapes franchies, vous être prêts pour mettre vos données au chaud.

2 – Configurez la sauvegarde de votre NAS Synology

Depuis la console Hyper Backup, vous pouvez maintenant ajouter une tâche de sauvegarde. Une fois son petit nom attribué, vous définissez les paramètres de la sauvegarde Synology. C’est là que vos besoins, et votre imagination, seront sollicités. Fréquence, rétention, étendue, encryption : les possibilités sont sans limite. A vous de définir votre niveau de protection, en trouvant l’équilibre entre l’efficacité et les coûts : sauvegarder souvent et longtemps occupera plus de place dans le Cloud et plus de capacité sur votre connexion Internet.

Pour garantir vos backups, pas de miracle : procédez à des restaurations de temps en temps.

Vous êtes perdu ? Allez, on vous aide toute de même avec quelques recommandations. Sauvegardez vos données au moins une fois par jour, la nuit de préférence. Et surtout, pensez à conserver un historique de 7 jours au minimum. Pourquoi ? Le cryptage des ransomwares est un processus long, et vous pourriez vous apercevoir de leur méfait après quelques heures seulement, ou même quelques jours. Juste le temps de sauvegarder des fichiers déjà cryptés. Sans pouvoir remonter le temps au-delà de ce laps de temps, vos sauvegardes vous seront inutiles.

3 – Sauvegardez… et restaurez !

Il est temps de lancer le premier backup. Roulement de tambour… et patience. En effet, tous les fichiers seront dupliqués intégralement la première fois. Cela risque de mettre votre connexion Internet sous pression. Un exemple ? 1TB (soit environ 1’000GB) prennent 24 heures pour être sauvegardés sur une ligne à 100Mbps dans le sens du téléversement (depuis votre réseau vers Internet, upload en anglais). Mais rien de grave, il suffit de laisser la machine faire. Et les nouvelles connexions en fibre optique offrent ces débits à des coûts raisonnables en Suisse.

Les backups suivants seront évidemment plus légères. Votre processus de protection est donc maintenant enclenché. Mais pas tout à fait terminé. Vos backups ne sont rien sans capacité à les remettre en ligne. Il est primordial de savoir reprendre des données depuis le Cloud. Pas de miracle ici : entraînez-vous avec un fichier de test. Le NAS Synology vous aide, avec une interface intuitive et fluide. Une fois ces tests passés, vous pouvez dormir tranquille et passer à autre chose. Ah ! pas tout à fait : configurez donc une notification en cas d’échec, histoire de ne pas penser que tout fonctionne quand ça n’est pas le cas.

Si malgré ces quelques conseils, vous ne vous sentez toujours pas à l’aise (mais que vous ne voyez que des bonnes raisons de garder votre NAS Synology), pas de panique. Appelez-nous à la rescousse pour nous occuper de votre boîtier favori. Il suffit de nous contacter grâce au formulaire ci-dessous. Steel Blue fournit les espaces de stockage Cloud et les services de gestion de vos sauvegardes (mise en place, configuration, supervision). Clés en main et sans stress de perte de données.

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CPM Agency est une société spécialisée dans l’analyse de données, la Business Intelligence (BI), et le Corporate Performance Management (CPM). Fondée en 2017, elle propose à ses clients d’intégrer la solution Board. Cette jeune pousse a choisi le Cloud et Steel Blue. Naturellement.

Lorsqu’une nouvelle entreprise se lance dans le grand bain, et qu’elle doit exploiter des ressources informatiques, la question d’acheter du matériel ne se pose plus. Plus très longtemps en tout cas. CPM Agency a fait le choix du Cloud. En toute logique, à la recherche d’un acteur 100% spécialisé dans ces technologies, elle s’est tournée vers Steel Blue. Son coassocié, M. Bila, nous explique cette décision.

Nous avions besoin de serveurs pour héberger nos solutions, notamment notre produit de BI Board. Et nous avions besoin d’une société capable de les exploiter pour nous. Nous avons choisi Exoscale pour l’hébergement Cloud de nos machines, qui nous a orienté vers Steel Blue, un de leurs partenaires de référence en Romandie. Le contact a été établi rapidement, et nous avons pu démarrer nos projets dans la foulée. Nous apprécions particulièrement cette souplesse, vitale pour notre activité.

La collaboration s’est appuyée sur un premier projet, avec une phase d’évaluation et de faisabilité. Le client final de CPM Agency avait besoin de voir tourner la solution Board avant de la valider et de lancer la production. L’agilité naturelle du Cloud a permis de lancer les travaux sans tarder et en limitant les frais.

Steel Blue nous a permis de procéder par phases : mise en place d’un ‘Proof of Concept’ dans un premier temps, puis passage en production après validation par le client, poursuit M. Bila. Nous n’avions pas besoin lors de la phase d’analyse, de services d’exploitation ou de supervision. Cela permettait de limiter les frais pour nous, et pour le client final. Une fois le serveur en production, nous pouvions laisser Steel Blue passer en mode industriel, avec sauvegardes, alarmes, maintenance, etc.

Les travaux ne se sont pas arrêtés là. Le serveur de test mis sur pied par CPM Agency pour ses premières démonstrations devait être remis à plat. Afin de consolider l’ensemble du parc, et d’en assurer la consolidation. M. Bila explique comment.

En marge du premier serveur client, nous avions installé le nôtre. Mais nous ne sommes pas des spécialistes, et la configuration nécessitait de recourir à un œil extérieur. Steel Blue a donc fait une revue de l’installation et procédé à des recommandations. Nous les avons appliquées en faisant réinstaller le serveur conformément aux bonnes pratiques. Cela permettait d’en assurer la sécurisation et de procéder de manière générale à l’industrialisation de notre parc Cloud.

Ce témoignage démontre, s’il le fallait, la puissance du Cloud pour démarrer une nouvelle activité, et mettre en ligne des infrastructures rapidement pour convaincre vos clients. Si vous aussi vous êtes en plein démarrage, si vous souhaitez bénéficier de la souplesse du Cloud pour des déploiements rapides, ou si votre matériel est tout simplement à bout de souffle, nous vous encourageons à prendre contact avec nous à l’aide du formulaire ci-dessous. Nous vous expliquerons nos solutions 100% Cloud, 100% all-inclusive. Et nous aurons plaisir à vous présenter d’autre cas clients.

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9 sociétés sur 10 qui perdent l’accès à leurs données pendant 10 jours font faillite. Ce chiffre impressionnant cache une double réalité. Au-delà de la sauvegarde des données, primordiale, votre capacité à les exploiter est aussi en jeu. En cas de crash informatique ou même d’incendie, quelle serait votre capacité à reprendre une activité dans des délais raisonnables, et éviter le pire ? Voyons comment vous pouvez vous préparer.

Un crash informatique peut mener à un crash d’entreprise tout court. Les pertes d’exploitation liées à une panne majeure peuvent être fatales à votre activité. Si vous avez mis vos données à l’abri via des backups, c’est bien. Mais pas suffisant. Ils vous protègent de la perte de vos fichiers, mais pas de la perte de matériel. Vous n’allez pas tout acheter en double tout de même ? Acheter, non. Louer, si. Explications.

Un client rencontré récemment m’expliquait qu’il avait doublé son serveur principal, en cas de perte de celui-ci. Cela lui offrait une sorte de bouée de secours pour palier une panne sérieuse. Excellente initiative, d’autant plus qu’elle lui a déjà sauvé la mise. Mais cela reste une solution difficile à maintenir : différences de spécifications et moindre puissance, obsolescence parallèle des deux machines, coût élevé. Le principe reste le bon, mais c’est son application qui doit être revue.

La voie du plan de reprise d’activité

Une autre alternative pourrait consister à se tenir prêt à monter une machine de remplacement, au moment où c’est nécessaire. Mais entre nous, les délais seraient intenables : entre la commande, la livraison, l’installation et la configuration, vous dépasseriez allègrement les 10 jours fatidiques. Sans compter les efforts nécessaires pour être sûr que l’installation se passe sans problème. Ca ne donne pas envie de tester, n’est-ce pas ?

Le jour J, il ne sera plus temps de se poser des questions existentielles. Le plan de reprise d’activité doit être testé régulièrement.

Dans ce qu’il est commun d’appeler un plan de reprise d’activité (PRA, ou DRP en anglais), d’autres solutions techniques sont désormais à disposition. La plus simple consiste à créer une image de votre serveur dans le Cloud, et la garder au chaud, au cas où. Cette copie fidèle pourra être mise en route à la demande sous la forme d’un serveur virtuel, prêt à reprendre la main. Bonne nouvelle, la machine virtualisée ne vous coûte rien, sauf une location journalière au moment où vous la démarrez pour basculer l’activité. Autre avantage : la machine que vous utiliserez sera conforme aux standards du moment, et non pas un serveur vieillissant.

Organisation et tests

Le PRA ne s’arrête évidemment pas là. En plus des ressources informatiques pour faire tourner vos programmes et stocker vos données, le plan comprend les moyens pour accéder à ces ressources à distance : connexion au Cloud, sécurisation, gestion des utilisateurs, reconfiguration des postes utilisateurs. Il définit aussi, et surtout, les procédures qui permettent de basculer d’un environnement à l’autre, afin d’assurer le succès de la manœuvre et accompagner les collaborateurs dans cette période de crise.

Evidemment, le plan de reprise d’activité n’a de sens que si vous êtes prêts à le dérouler les yeux fermés. Car le jour J, il ne sera plus temps de se poser des questions existentielles. Ce qui signifie que vous devrez le tester régulièrement. Avec un nombre limité d’utilisateurs mais dans des conditions aussi proches que possible de la réalité. Un plan de test béton sera votre allier pour ces phases de validation.

Le subtil équilibre entre le risque et les coûts

La définition du plan, et les moyens mis en œuvre pour son exécution, prendront en compte un certain nombre de paramètres que vous seul pourrez définir : délai souhaité pour la remise en ligne des ressources informatiques, point de restauration des données (autrement dit : tolérance à la perte), applications critiques prises en charge par le plan. Plus vous souhaiterez un plan rapide et complet, plus les coûts seront élevés. Mais une fois encore, ces coûts ne s’appliquent qu’à l’exécution, et vous bénéficiez du rapport qualité/prix imbattable du Cloud. A vous de trouver le bon équilibre entre le risque et le poids financier.

Les plans de reprise d’activité, autrefois réservés aux très grandes entreprises, sont maintenant à votre portée. Et c’est tant mieux, car vous êtes autant exposé au risque informatique que les grosses organisations. Votre assurance vous l’impose même peut-être. Il ne vous reste plus qu’à évaluer à quel point votre société serait prête à supporter un tel événement, et comment le PRA peut faire du sens. Besoin d’un coup de main pour mener ces réflexions et définir votre plan ? Nous sommes à votre disposition grâce au formulaire ci-dessous pour vous accompagner sur la voie de la sérénité informatique. Et vous éviter de faire partie des 93%.

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L’année 2018 commence comme 2017 s’est achevée. Avec l’annonce d’une nouvelle faille de sécurité informatique à l’échelle mondiale. Ou plutôt 2 : Spectre et Meltdown sèment la panique chez les utilisateurs. Fait nouveau : ces brèches concernent les microprocesseurs de nos machines et pas un logiciel. Avec des conséquences plus que fâcheuses pour votre budget. Comment réagir ? Eléments de réponse.

Révélées le 1er janvier, ces deux failles de sécurité sont d’une ampleur inconnue jusqu’à maintenant. Notamment parce qu’elles touchent non pas un élément logiciel, mais le matériel même. Et surtout parce que les principaux fabricants de la planète sont affectés : AMD, Intel, ARM… Difficile donc d’y échapper. Il y a de très grandes chances que votre appareil soit concerné. Et les possibilités de contourner ce souci sur votre matériel existant sont plus que réduites. Regardons dans le détail de quoi il s’agit.

Au coeur de nos appareils

Le microprocesseur est le cerveau de nos machines (ordinateur, tablette, smartphone). Cette puce exécute les applications qui sont chargées dans la mémoire de nos appareils. Toutes les données passent donc par ce circuit. Pour accélérer le traitement de nos programmes favoris, des technologies d’optimisation de performance avaient été développées il y a quelques années, qui permettent de prédire l’exécution des applications et les accélérer. Et ce sont ces optimisations qui sont en cause.

En exploitant ces failles, un pirate expérimenté peut accéder aux données qui transitent par le processeur. En théorie donc, la totalité des données puisqu’elles passent toutes par-là : informations personnelles ou bancaires, mots de passe. Si Meltdown peut être corrigée au niveau du système, Spectre est intimement liée au matériel. Dans le premier cas, une mise à jour règlera l’affaire. Mais dans le second, mettre à niveau le matériel revient à… remplacer la puce en faute.

Des conséquences en cascade

Et les inconvénients ne s’arrêtent pas là : même avec une mise niveau de votre système d’exploitation, attendez-vous à ce que les performances de votre appareil soient affectées. La technologie d’optimisation devra être bridée ou désactivée, avec à la clé une perte de performance estimée entre 15% et 20%. C’est donc une menace d’une ampleur sans précédent qui touche la grosse majorité du parc informatique mondial, tant dans sa nature que ses conséquences.

Plutôt que de remplacer votre matériel, virtualisez-le dans le Cloud

Pour autant, pas la peine de vous ruer sur de nouvelles machines : celles qui sont disponibles sont affectées par le même bug. Il faudra patienter quelques mois probablement pour que de nouvelles puces soient disponibles. Avec des performances en retrait donc, par rapport à ce que vous avez connu jusqu’à maintenant. Et évidemment un coût non-négligeable. L’occasion rêvée pour vous de vous poser une question fondamentale : dois-je remplacer mon matériel ?

Remplacer ou conserver ?

Passons sur le cas des smartphones : leur cycle de vie est assez court, et si vous comptiez le changer dans 6 à 12 mois, le délai de mise en service des nouvelles puces vous amènera à cette échéance. Mais pour votre matériel informatique d’entreprise, prévu pour durer 3 à 5 ans, que faire ? Si vous l’avez virtualisé dans le Cloud, c’est à votre fournisseur de procéder aux mises à jour. Cela prendra certainement du temps, pour les mêmes raisons, mais vous n’aurez pas de coût à supporter. Basculer sur le matériel de dernière génération demande peu d’effort et n’engendre pas de surcoût à puissance égale. Car oui, vous pouvez vous maintenir à niveau dans le Cloud sans réinvestir.

En revanche, si votre informatique n’est pas encore cloudifiée, ces nouvelles menaces ne sont finalement qu’une opportunité de plus. Car avez-vous vraiment envie de racheter du matériel informatique ? Spectre et Meltdown amènent un argument supplémentaire pour ne plus investir dans des machines qui deviendront rapidement obsolètes, et d’autant plus si ce genre de faille matérielle devait se multiplier. Ce qui ne serait pas étonnant, dans un marché en baisse constante depuis des années, virtualisation oblige : les mauvaises langues diront que ces failles arrivent à point nommé pour donner une bouffée d’air aux fabricants…

Fallait-il vraiment un argument de ce genre pour vous aider à externaliser votre matériel dans le Cloud ? D’accord avec vous, on s’en serait bien passé. Mais en creux, ces failles mettent en évidence l’un des avantages imparables du Cloud : la possibilité de louer sans engagement des ressources et de profiter de mises à niveau du matériel sans coût additionnel. Maintenant que vous savez pourquoi vous devriez le faire, vous vous demandez probablement comment. Vous pouvez frapper à notre porte grâce au formulaire ci-dessous pour vérifier ce qui peut être dématérialisé dans le Cloud. Et profiter de ce trou de sécurité pour faire changer votre informatique d’ère.

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Il y a quelques semaines, une clé de stockage s’est perdue du côté de Londres. Par tout à fait n’importe laquelle : elle contenait des informations sensibles sur l’organisation de la sécurité à Heathrow. Si égarer ou se faire dérober du matériel informatique peut arriver, la vraie question demeure : comment de telles données peuvent terminer sur de simples clés USB ? Et en creux, la question qui vous taraude : peut-on éviter ce genre de fuite ? Allez, on vous dit comment.

Les supports de sauvegarde amovibles ont toujours été des médias de prédilection pour échanger des données. Les clés USB en tête, et avant elles les CD-Roms et les disquettes (pour les plus anciens). L’arrivée d’Internet a changé la donne, car il a rendu très aisé le transfert de données sans support. Pour autant, transférer de gros volumes peut encore s’avérer long. La clé USB reprend dans ce cas du poil de la bête. Avec les risques liés à cette pratique. Si insérer une clé USB semble imparable, est-ce que bloquer le transfert de données ne pourrait pas l’être tout autant ? La réponse tient en trois lettres : EMM, ou Enterprise Mobility Management.

Kesako ?

EMM est un terme générique qui recouvre les solutions de gestion et de sécurisation de la mobilité en entreprise. Bien que la mobilité soit le maître mot, elle concerne tous les appareils : postes fixes, ordinateurs portables, tablettes, natels. Le fonctionnement d’un EMM est simple : vous enregistrez vos appareils, et dès lors vous pouvez les gérer. Un simple QR code ou simple lien permettent l’enregistrement en quelques secondes. A ce moment précis, vous prenez le contrôle complet de l’appareil. Des profils, que vous aurez défini à l’avance, gèrent les restrictions et règles de sécurité qui s’appliquent à l’appareil. Comme par exemple : empêcher l’emploi d’un stockage externe. Hop, on vient de régler le problème d’Heathrow… Ok, c’est probablement un raccourci. Mais vous n’êtes pas le premier aéroport d’Europe non plus, non ?

Finis les clés de sécurité WiFi qui traînent sur les bureaux. Diffusez-les automatiquement aux employés, et seulement à eux.

Vous allez me dire : et si mon employé vient avec son matériel ? Primo : c’est une question pertinente, car c’est une pratique de plus en plus en vogue. Que nous promouvons d’ailleurs auprès de nos clients. Deuxio : vous ne devriez pas laisser vos collaborateurs se connecter à votre réseau sans contrôle. EMM pallie tout cela. Tout d’abord, le système peut gérer un appareil personnel. Il est même très efficace dans cette tâche puisqu’il segmente en deux le natel de votre employé : les applications et les données professionnelles ne sont pas partageables vers les applications personnelles. Et vous pouvez forcer des règles simples comme : un appareil non-enregistré ne peut pas se connecter au réseau de l’entreprise. Ni en Wifi, ni avec un câble, ni en VPN. Point réglé.

Quelques fonctions basiques…

En plus de gérer des paramètres de sécurité, simples ou avancés, EMM sait aussi gérer les appareils et leur fonctionnement. A commencer par les applications et les paramètres de base. C’est le deuxième « M » d’EMM. Une fois l’appareil enregistré, les paramètres réseau de base sont poussés automatiquement. Par exemple : le réseau WiFi de l’entreprise. Vous n’avez alors même plus à diffuser les clés de sécurité qui finissent inévitablement sur des Post-It au bord des écrans. Idem pour le VPN, dont tous les réglages arrivent par les airs. Il ne reste plus à l’utilisateur qu’à rentrer son mot de passe personnel. Evidemment, EMM vérifie aussi la compatibilité d’un appareil avec vos règles de sécurité, comme la présence d’un antivirus, d’un mot de passe et de données encryptées. Et empêche l’accès au réseau en cas de manquement à ces règles.

Un appareil mobile s’éloigne un peu trop de vos locaux ? Il se bloque ou s’efface automatiquement…

Côté applications, elles sont diffusées de la même façon dès l’enregistrement de l’appareil. Automatiquement, et sans intervention. Les utilisateurs de l’entreprise sont regroupés en profils (vente, technique), et les lots d’applications varient en fonction de ces profils. Si une nouvelle application est ajoutée par la suite, l’ajout dans le profil déclenche son installation sur tous les appareils. Et pour vos collaborateurs qui s’inquiètent de la pollution de leur iPhone préféré, la désinscription d’EMM génère un nettoyage systématique de l’appareil, mais uniquement pour la partie qui était sous votre contrôle. Si l’appareil vous appartient, vous restreignez à l’inverse la possibilité de supprimer le profil.

… Mais pas seulement

Mais plus qu’un simple gestionnaire de profil, EMM peut vous emmener plus loin. Beaucoup plus loin. Supposons que certains de vos appareils soient dédiés à un usage au bureau. Pour un lab, ou pour une salle de réunion. Et qu’ils contiennent des données sensibles, sur le développement de certains de vos produits ou services. Vous n’aimeriez pas qu’ils quittent vos mûrs. Mais que faire si un malfaiteur vous « l’emprunte », ou si un collaborateur indélicat décide d’arrondir ses indemnités de départ ? En trois clics, vous délimitez un périmètre géographique sur une carte, en dehors duquel vous déclenchez une action. Un effacement express par exemple ou un blocage automatique.

Je passe sur l’application de règles sur certaines plages horaires seulement, ou la supervision à distance des appareils, en temps réel. Focalisons-nous sur une autre fonction : le mode Single App. Vous êtes sur un salon, et vous avez mis à disposition une tablette pour faire la démonstration de votre toute nouvelle application à succès. Mais évidemment, il se trouve toujours un petit malin pour détourner votre appareil. Oui… mais non, pas avec EMM. Vous bloquez l’appareil en Single App Mode le temps du salon, et vous êtes sûr qu’il ne sera pas utilisé pour autre chose que vos démos. Une fois le salon fini, vous débloquez le mode et retrouvez toutes les fonctionnalités de votre iPad. Et là encore, si on vous l’emprunte, l’effacement démarre dès la porte du salon franchie. Bluffant, non ?

Evidemment, toutes ces fonctions méritent mieux que quelques lignes : une vraie démonstration en live qui vous fera comprendre le potentiel d’une solution EMM. Envoyez-nous un petit mot sur notre formulaire de contact ci-dessous, et nous viendrons vous la faire à domicile. Et répondre à la question qui reste encore dans un coin de votre esprit : « ok, mais combien ça coûte ? ». Dans les faits, quelques dizaines de francs par an et par appareil. Support compris chez Steel Blue, vous nous connaissez. La sécurité a un prix, mais il n’est finalement pas déraisonnable. Quand bien même vous seriez à la tête d’un gros aéroport.

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Le Réglement Général sur la Protection des Données (RGPD, ou GDPR dans la langue de Shakespeare), entre en vigueur le 25 mai 2018. Il définit les règles de traitement des données personnelles des ressortissants de l’UE. Y compris pour les entreprises lorsqu’elles exercent en dehors de l’UE. Chronique d’une révoluion annoncée.

Derrière ce terme barabre se cache la volonté de l’Union Européenne de restreindre l’utilisation des données liées à la numérisation galopante de nos activités. Cette nouvelle législation sera plus restrictive, avec des sanctions assez lourdes à la clé. Vous pensez que cela ne concernera pas les entreprises suisses ? Erreur ! Ces nouvelles règles du jeu visent le traitement des données personnelles de ressortissants européens. Dès lors, si vous réalisez des affaires en Europe (vente de produits ou de services) ou si vos campagnes marketing visent des membres de l’UE, vous n’y échappez pas.

Quelles données, quels individus ?

Mais commençons par le commencement : que se cache-t-il derrière le terme « données personnelles » ? A priori, rien de bien nouveau : adresse email ou postale, numéros de téléphone, poste dans l’entreprise. Mais demain, d’autres éléments vont venir se rajouter avec la GDPR : données de localisation, cookies, identifiants, éléments permettant de vous identifier physiquement, etc.

Le GDPR renforce le droit à disposer de ses données

Voilà pour le caractère personnel des données. Mais à quels individus ces critères vont-ils s’appliquer ? Pour les entreprises, le champ d’application est assez large. Il comprend les clients évidement, mais aussi les fournisseurs, les sous-traitants et les salariés. Avec au final des traitements et des sources de données bien différents.

Quelles sont les obligations ?

Le principe fondateur de cette nouvelle réglementation est simple : le renfort du droit à disposer de ses données et à en garder le contrôle, et par conséquent la protection de la vie privée.

Dorénavant, les entreprises devront prendre en compte ces contraintes dès l’étude de la mise en place de tout nouveau système. Ce que l’UE qualifie de « privacy by design« , ou protection dès la conception. Par exemple : votre tout nouveau système d’emailing qui traque l’activité des utilisateurs doit inclure un droit à l’oubli. En effet, tout contact inactif depuis 3 ans doit être supprimé systématiquement d’une base marketing. Par ailleurs, chaque système de traitement de données devra inclure dès le départ une option de consentement (opt-in), consentement que l’utilisateur doit avoir la possibilité de refuser.

Les données ne seront désormais plus qu’en prêt auprès des entreprises qui les exploitent

Les traitements des données personnelles devront faire l’objet d’un registre. Ce registre devra contenir l’ensemble des traitements qui est effectué sur ces données. Reprenons l’exemple de votre sytème d’emailing. Il doit conserver une trace des tous les envois effectués, adresse par adresse, à vos contacts. Y compris date d’envoi, contenu, etc. De la même façon, si vous traitez vos contacts par profilage avec des cookies, vous devrez garder une trace de ces traitements dans votre registre.

Quelles conséquences pour les individus ?

Par principe, chaque individu reste propriétaire de ses données, qui ne font plus l’objet que d’un prêt aux enteprises qui les exploitent.

Dans le détail, voici quelques conséquences bien réelles. Premièrement, le principe de transparence doit s’appliquer : chacun a le droit de savoir à quoi servent ses données. En second lieu, tout un chacun peut faire valoir le droit à ne pas faire l’objet d’une décision basée exclusivement sur un traitement automatisé. C’est le cas évidemment du ciblage publicitaire. Ce même ciblage doit laisser la possibilité à tout moment de se désinscrire.

Côté risque ? Jusqu’à 4% du CA plafonné à 20Mio d’euros. Ca fait réfléchir.

Last but not least, vous pourrez faire valoir un droit à l’oubli généralisé en réclamant la suppression de vos données (vous y penserez probablement lorsqu’on vous démarchera au téléphone à domicile). Et ces données doivent être exportables par l’individu concerné, c’est-à-dire que vous pouvez savoir quelles sont les données qui ont été récoltées sur vous.

Quels sont les risques ?

Les sanctions sont assez lourdes pour les entreprises. Avec un risque d’amende jusqu’à 4% du chiffre d’affaires, et un plafond à 20Mio d’euros. Vous avez bien lu. Si ces sanctions pourraient s’avérer dérisoires pour les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple), elles pourraient être fatales pour les petites entreprises. Il y a fort à parier tout de même que l’UE se focalise dans un premier temps sur les grands groupes cités plus haut, dont le fonds de commerce et la prospérité sont basés en majorité sur le traitement de ces données.

Pour vous mettre en conformité : évaluation puis transformation

Si les modifications peuvent paraître titanesques, l’UE accorde aux entreprises 2 années pour se mettre en conformité. Il vous appartient donc de faire auditer votre situation dès maintenant, et de mettre sur pied un plan de mise à niveau. Avec quels coûts ? C’est ce que nous allons voir.

Comment se mettre en conformité avec la GDPR ?

Vous devrez passer au travers de deux phases bien distinctes : évaluation puis transformation.

Un audit interne tracera en particulier un inventaire des données personnelles que vous manipulez, et des processus associés. Vous pourrez alors établir un classement du traitement de ces données, du plus conforme au moins conforme.

Une fois ce classement réalisé, viendra le temps de la transformation. Il est peu probable que vous passiez l’audit haut la main. Notamment parce que certaines contraintes sont nouvelles, et que vous n’avez rien prévu pour y faire face. Qui dispose aujourd’hui d’un registre des traitements ? Votre système d’information devra être adapté. Soit en surface, soit en profondeur. Je ne saurai que trop vous conseiller, en cas de chagement profond, de passer sur des systèmes Cloud qui, au-delà des avantages merveilleux qu’ils offrent au jour le jour, seront plus rapidement en conformité. Et vous éviteront de passer tout votre budget IT dans ces nouvelles obligations. La grande majorité des éditeurs Cloud planchent déjà sur leur adaptation à la GDPR.

Vos processus doivent suivre le mouvement

Les changements technologiques ne feront malheureusement pas tout. Votre gouvernance interne – la façon dont vous gérez les données – devra être adaptée pour se conformer à ce nouveau réglement. Avec à la clé des habitudes de travail qu’il faudra bouleverser. Et ne pensez pas, si votre clientèle est 100% suisse, que vous pourrez passer au travers des gouttes. La Loi sur la Protection des Données suit généralement les directives européennes. Et il y a peu de chance qu’elle fasse exception cette fois-ci.

A la lecture de ces lignes, vous pouvez vous retrouver dans l’une ou l’autre des deux situations suivantes. Soit vous n’avez rien compris. Et dans ce cas, nous vous invitons à nous contacter. Soit vous prenez peur, et dans ce cas, nous vous invitons aussi à nous contacter. Vous ne pourrez pas faire l’impasse sur ce sujet. Mais il n’est pas raisonnable de paniquer. Cette transformation ne sera pas douloureuse si elle est accompagnée convenablement.

Steel Blue : all inclusive, all right !


Vous prenez votre voiture pour aller au travail sur le Grand Genève ? Une vraie partie de plaisir… Pour ne pas se déplacer systématiquement, opter pour la mobilité douce et le télétravail reste une option. A ce titre, le projet Interreg favorise l’émergence de lieux de coworking dans la région genevoise, et lutte ainsi activement contre les déplacements inutiles et coûteux. Rencontre avec un des acteurs du projet, Luc Jaquet, chef de projet à Sofies.

Le programme Interreg France-Suisse vise à améliorer la coopération territoriale. En particulier, le projet déployé sur le Grand Genève cherche à développer des services innovants à base de mobilité douce, de nouvelles technologies afin de faciliter, entre autres, le télétravail. Parmi ces technologies, le Cloud, naturellement mobile, prend évidemment une part importante. Luc Jaquet, qui gère le projet pour la région genevoise, nous détaille les axes de développement de cette initiative,. Et en quoi les solutions Cloud de Steel Blue sont d’un intérêt majeur dans ce cadre.

Quels sont les axes sur lesquels vous intervenez dans le cadre du projet Interreg France-Suisse ?

Luc Jaquet : « Dans les grandes lignes ils sont de trois ordres. En premier lieu, nous agissons dans les zones transfrontalières pour le développement de structures qui favorisent le télétravail au plus proche des lieux de résidence pour éviter au maximum les déplacements et favoriser la mobilité douce. Dans le détail, nous intervenons pour l’aide à la création d’espaces de coworking ou le développement d’espaces existants, y compris au moyen de partenariats public-privé et de modèles d’affaires innovants pour améliorer la viabilité dans des zones a priori moins rentables car éloignées des centres urbains.

A l’autre bout de la chaîne, nous accompagnons les entreprises pour mettre en place le travail à distance. Le spectre de notre intervention est large et touche les aspects stratégiques, managériaux et juridiques, l’optimisation immobilière, mais aussi les outils techniques pour soutenir cette mise en place. Il y a encore de la méfiance de la part des PME vis-à-vis du télétravail. Il faut les rassurer en la matière. Et lorsque le pas est franchi, s’assurer qu’elles ne rencontrent pas de difficultés avec les nouveaux outils déployés.

Finalement, une application innovante est développée pour faire le lien entre l’offre de coworking et les utilisateurs : GOWO, le réseau social du coworking. Elle sert de porte d’entrée unique pour trouver le bon lieu où l’on veut travailler, tout en favorisant les échanges entre professionnels et en récompensant les comportements vertueux en termes de mobilité et d’engagement dans le réseau. Le lancement officiel de l’application est prévu pour février 2018. »

Quelles problématiques techniques se posent pour les espaces de coworking et pour les entreprises en matière de télétravail ?

Luc Jaquet : « Les espaces de coworking ont besoin de savoir comment gérer les allers et venues d’utilisateurs hétéroclites et ponctuels. Cela pose de nombreux défis techniques : quelle capacité souscrire pour la connexion Internet ? Comment proposer des services mutualisés tels que les impressions ? Comment garantir la sécurité du réseau et des utilisateurs entre eux ? La responsabilité légale de l’exploitant de la zone de télétravail est engagée car il est le seul responsable de ce qui se passe sur son réseau.

Pour les entreprises, tout commence généralement par un audit. Il n’y a pas de solution générique, il est nécessaire de faire du cas par cas. Ce qui est le propre des petites et moyennes entreprises. Quels sont les outils déjà en place ? Les applications qui devront être accessibles à distance ? La population d’utilisateurs qui sera concernée ? Comment garantir la sécurité ? Comment former les utilisateurs ? Les problématiques sont nombreuses. En plus de changement de modèle, de nouveaux outils sont mis en œuvre, et l’accompagnement est une condition sine qua non de réussite. »

En quoi les services Cloud constituent un avantage pour la mise en œuvre de votre stratégie ?

Luc Jaquet : « Le Cloud est intrinsèquement associé à une utilisation à distance des services. Cela fait partie du modèle. Opter pour des services Cloud permet donc de ne pas différencier leur utilisation depuis la maison, un espace de télétravail ou les bureaux. L’explosion des technologies dans le nuage favorise ainsi la mise en place des moyens techniques qui supportent les solutions promues dans le cadre du projet Interreg.

Assez naturellement, nous nous sommes tournés vers Steel Blue, qui porte le Cloud dans son ADN. Notre prise de contact avec Emmanuel Dardaine nous a permis rapidement de cerner les besoins que nous pourrions adresser, que ce soit pour aider au développement d’espaces de coworking, ou pour accompagner les entreprises dans leur démarche. Le niveau d’expertise de Steel Blue ainsi que leur focalisation sur les petites entreprises en font un partenaire de choix pour nous accompagner dans notre mission. »

Vous avez envie vous aussi de passer au télétravail et de limiter vos besoins de mobilité ? Avec le projet Interreg d’un côté et Steel Blue en fournisseur de solutions de coworking, vous êtes entre de bonnes mains, avec l’assurance de mettre toutes les chances de votre côté. Prenez contact avec nous grâce au formulaire ci-dessous pour un rendez-vous à trois, et bénéficiez de l’expérience croisée de deux experts du domaine.

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En matière de télétravail, il y a les patrons réticents, ou encore ceux qui hésitent. Et enfin, ceux qui aimeraient bien mais ne savent pas comment procéder. Laissons les premiers à leur maturation, cela viendra tôt ou tard. Ou pas. Mais pour les intrépides qui souhaitent se lancer, plusieurs approches sont possibles. Dans le Cloud évidemment. Aidons-les à y voir plus clair.

Commençons par une définition simple, voire simpliste, du télétravail : cela consiste tout simplement à exécuter ses tâches dans des locaux autres que ceux de l’entreprise. On pense évidemment au travail depuis la maison, mais pas seulement. Les espaces de coworking se multiplient, qui permettent aux salariés de disposer de bureaux dans des lieux plus proches de leur domicile. Dans tous les cas, les contraintes pour réaliser l’ensemble des ses tâches sont les mêmes. Il faut que le métier s’y prête, et que les outils soient disponibles.

Le télétravail, pour qui et comment ?

Tout d’abord, une pointe de réalisme : le télétravail ne s’applique – essentiellement – qu’au tertiaire. Difficile de demander à un tourneur d’emmener sa machine à la maison… Les emplois de service, dont les supports de travail sont de plus en plus dématérialisés, sont les candidats idéaux au travail à distance. D’ailleurs, il est de plus en plus rare de voir des employés venir avec un cartable ou un sac pour transporter des liasses de papier. Le laptop a pris la place du porte-documents.

Pour ces catégories d’employés, télétravailler nécessite de retrouver dans les locaux distants les mêmes ressources qu’au bureau. Ce qu’on appellera leur environnement de travail. Dans les grandes lignes, ils ont besoin d’un poste de travail , c’est-à-dire le bureau d’un ordinateur et ses icônes, qu’il soit physique ou virtuel. Ensuite, ils requièrent l’accès aux fichiers de l’entreprise, et aux applications du quotidien. A commencer par la sempiternelle et incoutournable suite Office (j’admets, il existe des alternatives, les puristes ne m’en voudront pas). Mais aussi les applications dites « métier », et les applications support : comptabilité, ressources humaines. Pour que le panorama soit complet, ajoutons les outils de communication (email, téléphonie, audio-conférence et visio-conférence).

Vos données, partout

Pour fournir tout cela au télétravailleur motivé, il est possible de procéder de deux façons radicalement opposées. En résumé, soit les données suivent l’utilisateur sur tous ses appareils, soit c’est un environnement de travail unique qui devient accessible depuis n’importe où

Concrètement, le 1er cas consiste à répliquer les données de travail sur les différents appareils qui seront exploités par l’employé. Le poste personnel à la maison, le laptop pour aller travailler en espace de coworking, et le poste fixe du bureau. Sur tous ces appareils, les applications locales doivent être installées, mises à jour et maintenues. En premier chef : Office. Heureusement, cela ne pose pas de souci de licence, puisqu’Office365 permet 5 installation concurrentes sur des postes fixes, et 5 autres sur des tablettes, pour le même prix. Un outil de synchronisation des données professionnel – OneDrive ou Workdocs pour ne pas les citer – se chargera de maintenir les données à jour entre les appareils. Et une solution de collaboration comme Sharepoint facilitera le partage de documents en ligne et le travail collaboratif.

Plutôt que de laisser les données venir à vous, laisser vos employés aller aux données. Partout.

Mais si cette solution peut paraître avantageuse, elle pose toutefois un souci de sécurité : le périmètre des données de travail n’est pas étanche, et vos données sont répliquées sur des postes que vous ne maîtrisez pas… heureusement, il existe des systèmes de garde-fou, qui restreignent les possibilités de copie, mais limitent en même temps les fontionnalités.

Votre réseau, fermé

Reste alors la possibilité de prendre un chemin complètement opposé : plutôt que de laisser les données venir à eux, laissez vos employés aller aux données. Partout. Pour cela, vous mettez en place des environnements de travail dématérialisés, sous la forme d’un poste virtuel ou d’un bureau virtuel. Résultat, les données restent circonscrites au réseau de l’entreprise, et la seule chose qui voyage entre ce réseau et l’utilisateur, c’est l’affichage du bureau. Les applications sont installées une seule fois, la maintenance se limite à l’environnement virtuel de l’utilisateur. Qui peut même exploiter son propre matériel, puisque la porosité entre le réseau d’entreprise et son PC est nulle. De quoi éviter les fuites de données, telle que celle découverte récemment à Heathrow. Avec la contrainte non-négligeable toutefois de toujours avoir une connexion Internet à disposition.

Résultat des courses ? Vous avez le choix des armes pour mettre en place sereinement le télétravail dans votre PME. Dans les deux cas, ça se passera dans le Cloud, vous nous connaissez. Mieux que ça : vous pouvez tout à fait mixer les deux approches. Laisser les collaborateurs accéder à un environnement virtuel, mais profiter aussi d’une synchronisation partielle des données pour les rares cas où la connexion Internet ne sera pas disponible. C’est exactement le type de solution que nous préconisons chez Steel Blue. Mieux : nous l’utilisons au quotidien. Et si vous souhaitez voir à quoi ça ressemble, pas de souci, entrez votre adresse email ci-dessous laissez-vous aller à un clic. Nous nous ferons un plaisir de vous présenter ces technologies qui facilitent le travail. Et pour les plus courageux, nous pourrons même mettre un environnement de travail virtuel à disposition, gratuitement. De quoi faciliter votre premier pas vers le télétravail.

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On ne va pas se mentir : l’informatique est vécue comme un mal nécessaire par les PME. Coûteuse, pas toujours fiable, il faut souvent « faire avec ». Ce qui n’incite pas les entreprises à la faire évoluer. Dommage, car le Cloud résout bon nombre de ces écueils. Quelques indices devraient vous mettre la puce à l’oreille : vous êtes probablement prêt à faire le pas. Florilège.

Vous savez ce que c’est mais vous ne savez pas quoi en faire

Difficile d’y échapper si vous lisez la presse dédiée aux entreprises, ou même les journaux grand public : le terme Cloud revient en boucle. Mais tout comme sa représentation, cela reste assez flou pour vous. Vous avez compris qu’il s’agit de services informatiques hébergés sur Internet, mais sans plus. Et pourtant, une petite voix vous dit qu’il doit y avoir un intérêt pour votre business dans ces technologies. Et qu’il serait bon de ne pas rater le train. Ok, mais pour où commencer ?

Comme bien des concepts informatiques, le Cloud est large. Très large. Dès lors, difficile de savoir ce qui vous concerne, et comment l’appliquer au cas de votre entreprise. Logiciels en ligne, infrastructure virtualisée, bases de données hébergées, Cloud hybride : il y a de quoi s’y perdre, je vous comprends. Mais finalement, ça n’a rien d’étonnant. Le panel des solutions Cloud a explosé ces dernières années si bien que les possibilités sont presque infinies. La solution ? Faites appel à un expert, qui pourra analyser votre métier et identifier vos besoins et vos contraintes. Mais surtout, comprendre comment vous voyez évoluer votre société. A partir de là, il sera assez simple de définir quels services Cloud sont le plus adaptés pour vous. Et surtout, quels avantages en tirer. Je vais y revenir.

Vous ne savez pas combien vous aurez payé pour votre informatique à la fin de l’année

Vous êtes abonné aux carnets d’heures et aux factures de service informatique à géométrie variable ? Chacune des interventions réalisées pour vous est décomptée, et si les choses se passent mal c’est la double peine : non-seulement vous avez subi des désagréments, mais il faut remettre la main à la poche quand le carnet est épuisé. Et alors vos coûts s’envolent. Si bien qu’à la fin de l’année, difficile de faire coïncider budget et dépenses effectives…

Passer dans le Cloud, c’est la garantie de ne plus garder de mauvais souvenir informatique.

Utiliser le Cloud pour votre informatique d’entreprise, c’est avant tout la possibilité de souscrire des ressources à la demande. Et aussi d’en supprimer, si jamais. Si cette souscription s’accompagne de services tout inclus (maintenance, mises à jour, support), alors c’est le bingo. Votre tarif est connu à l’avance, et vous savez combien vous aurez dépensé sur l’année. Simple règle de trois. Facile non ? Prenons un exemple : vous avez prévu de lancer un site eCommerce dans l’année pour une période limitée. Pas d’investissement matériel en vue, votre serveur Cloud vous coûtera un montant fixe pour les 3 mois de votre campagne, et à la fin de l’opération vous arrêtez les frais. Vos dépenses sont prévisibles, votre budget respecté, votre trésorerie protégée.

Votre dernier achat de matériel vous est resté en travers de la gorge

Ce qui vous fait le plus hésiter à passer par la case investissement, c’est justement votre dernière facture informatique. Un serveur digne de ce nom, les licences, les frais d’installation et d’intégration dans vos locaux : on parle rapidement de sommes à 5 chiffres par machine. Et c’est encore pire si cet achat a été effectué sous la contrainte, dans l’urgence d’une panne, et que vous n’avez pas vraiment eu le choix.

Passer dans le Cloud, c’est la garantie de ne plus garder de mauvais souvenir informatique. Vous n’achetez plus, vous louez. Vous limitez donc vos investissements aux coûts liés à la configuration initiale de vos ressources Cloud ou la migration de vos données. Mieux : si une mise à jour du « matériel » ou du serveur Cloud est nécessaire, par exemple pour gagner en puissance, vous changez tout simplement de niveau de service, sans devoir racheter quoi que ce soit, ou rester avec une ancienne machine sur les bras. Tentant non ?

Votre matériel est à bout de souffle mais vous n’avez aucune envie de le remplacer

La situation est bien connue : votre serveur de fichiers ou de messagerie donne des signes de faiblesse, mais ça n’est pas moment de le remplacer. Vous avez d’autres priorités pour votre trésorerie : le budget marketing ou l’embauche d’un nouveau collaborateur. Alors vous faites tenir cette satanée bécane comme vous pouvez : investissements minimum, réparations au dernier moment, quelques patches et quelques rustines feront l’affaire. Et vous croisez les doigts pour que cela tienne encore quelques mois.

Sans oser l’avouer, vous sentez que votre informatique n’est plus à la hauteur. Le Cloud peut changer la donne.

Mais si vous ne pouvez – ou ne voulez – pas le remplacer, n’y a-t-il pas une alternative à l’échange un pour un ? Evidemment ! Vous pouvez vous contenter de remplacer votre matériel poussif par un serveur tout neuf dans le Cloud. Sans devoir investir, puisque vous allez le louer. Vous transformez vos dépenses d’investissement en frais opérationnels, et vos frais sont lissés sur l’année. Mieux : comme les technologies Cloud évoluent en permanence, vous pouvez bénéficier de mises à jour du matériel sans payer un centime de plus. Qui l’eut cru ?

Vous aimeriez moderniser votre outil de travail, mais pas investir

En lisant la presse ou en discutant avec confrères et clients, vous les entendez parler de nouveaux outils. Sans oser l’avouer, vous sentez que votre informatique n’est plus à la hauteur. Surtout, vous vous dites que vous pourriez changer vos méthodes de travail et gagner en efficacité : généraliser le télétravail, améliorer la mobilité de vos équipes, faciliter l’accès aux fichiers, sécuriser vos données. Ok, mais à quel prix ?

Si vous avez suivi jusqu’ici, vous aurez compris que les services Cloud vous permettent d’adapter en permanence vos dépenses à vos besoins, et que vous pouvez les lisser dans le temps via des forfaits. Surtout, ces abonnements vous donnent accès à des services qui étaient réservées auparavant aux grandes sociétés. Prenons un exemple :  la visio-conférence d’entreprise est maintenant accessible pour quelques francs par mois et par utilisateur. Elle vous laisse inviter des dizaines de personnes, même externes à votre compagnie, pour présenter un rapport ou une offre, ou même réaliser un Webinar. Tout cela sans devoir faire un gros chèque.

Vous vous reconnaissez dans certaines de ces situations ? Je ne serais pas étonné, c’est ce que nous constatons au quotidien chez les entreprises que nous rencontrons. Les solutions sont là. Libre à vous de les activer à votre rythme. Venez prolonger la discussion avec nous grâce au formulaire ci-dessous. Vous aurez maintenant le choix d’exploiter le Cloud pour résoudre ces contraintes du quotidien.

Steel Blue : all inclusive, all right !