Le saviez-vous ? Windows 10 ne sera plus supporté par Microsoft dès octobre 2025. Ce qui signifie : plus de mises à jour. Et notamment plus de correctifs de sécurité. Les pirates de tout poil se rueront probablement sur l’occasion. Car cette version, malgré son âge, reste le système le plus utilisé dans le monde. Rien que ça. La fin de Windows 10 pourrait donc avoir des conséquences lourdes.

Les derniers chiffres sont révélateurs. En septembre 2024, Windows demeurait l’OS le plus populaire dans le monde, avec près de trois quarts des ordinateurs personnels de la planète. Mais derrière cette statistique se cache une autre réalité : près des deux tiers des machines motorisées par la firme de Redmond font encore tourner le version 10, lancée en juillet 2015.

Windows au fil des versions

Il faut dire que, fidèle à son habitude de rater une version sur deux, Windows 10 fait partie des succès de Microsoft. En succédant à Windows 8 / 8.1, la barre n’était pas très haute : cette version a été un échec total, que ce soit du point de vue de l’interface que des fonctionnalités et de la stabilité. Tout utilisateur de Windows qui aura vu passer dans sa vie l’affreux système de tuiles s’en souviendra sans regret. Pour l’anecdote, Windows 8 avait été lancé à la même époque que les Windows Phone, dans un effort désespéré de conquérir le marché du mobile et d’uniformiser les interfaces utilisateur.

Windows 10 a donc assez facilement et naturellement trouvé son public. Interface rajeunie, claire et moderne, performances à la hauteur, simplicité d’emploi : tout plaidait en faveur de cette nouvelle mouture. Avec à la clé, et au fil des années, une prédominance sur le marché. Notamment dans le domaine des entreprises, qui ont largement plébiscité cette version. Au final, Windows 10 est exploité encore par près de 65% des postes sous Windows dans le monde.

Cette part de marché est en recul régulier, compensé de manière symétrique par la progression de Windows 11. On peut facilement imaginer que le remplacement de machines anciennes par de nouvelles, livrées de facto avec Windows 11, ne soit pas étranger à ce phénomène. Et on comprendra aussi aisément que des utilisateurs contents de leur système ne prennent pas le risque de la mise à niveau.

Des prérequis toujours plus contraignants

Mais la seule réticence des utilisateurs n’explique pas tout. Car la configuration nécessaire pour utiliser Windows 11 est un tant soit peu plus exigeante que celle de Windows 10. En termes de mémoire, la mise à niveau n’échappe pas à l’habituelle nécessité de la doubler. Surtout, Windows 11 apporte un renforcement de la sécurité basé sur une puce dédiée – baptisée TPM, Trusted Platform Module – dont tous les PC ne disposent pas. A tel point que Microsoft a mis à disposition un outil de vérification de la compatibilité du matériel pour valider le passage à Windows 11.

Dans bien des cas, les utilisateurs seront pris entre le marteau et l’enclume : un matériel obsolète d’un côté, et un système bientôt plus mis à jour de l’autre. Au final, il faudra probablement opter pour le remplacement complet des ordinateurs qui ne passeront pas la rampe. Sous peine de subir des attaques assez rapidement dès la fin du support par Microsoft.

Les pirates adorent ces phases de fin de support, qui sont une chance inouïe de disposer de portes d’entrées faciles sur de très nombreux systèmes en fin de vie.

Vous en doutez ? En 2015, année de naissance de Windows 10, Microsoft avait mis fin au support d’un autre système, Windows Server 2003, très largement utilisé pour faire tourner les serveurs des entreprises. Dès la date passée, des failles critiques avaient été révélées et exploitées par des hackers, qui n’attendaient que cela. Le nombre de systèmes compromis avait été suffisamment important que pour Microsoft déroge à sa propre règle et publie un correctif dans les semaines suivantes.

La virtualisation comme solution à la fin de Windows 10

Quelles sont les alternatives ? Tout d’abord, commençons par la bonne nouvelle : vous avez un an pour agir et définir votre stratégie. Si malheureusement votre matériel n’est pas compatible, vous devrez donc le changer. A moins de décider de vivre dangereusement. Ou alors, cette situation constituera le bon moment pour envisager un changement radical en basculant sur un poste virtuel.

N’oublions en effet pas que disposer d’un PC Cloud est certainement le meilleur moyen de procéder à des mises à niveau sans aucun coût et sans devoir changer votre matériel. En accédant au travers de clients léger – Dell Wyse ou HP par exemple, vous décorrélez le matériel d’un côté et l’environnement de travail sous Windows de l’autre. Et vous profitez d’une mise à niveau de votre parc complet sans racheter de licences ou changer vos appareils. En quelques clics seulement.

Cela vaut aussi évidemment si vous exploitez une infrastructure de bureaux virtuels, telle qu’Azure Virtual Desktop, qui centralise et partage vos espaces de travail. Utiliser un tel environnement permet de procéder à une seule mise à jour sur votre serveur et en faire bénéficier tous vos utilisateurs. Les solutions existent donc pour préparer ce changement majeur de votre parc informatique. La virtualisation étant probablement celle qui sera la plus pérenne dans le temps. Car Windows 11 sera tôt ou tard concerné par la fin de support. Histoire de repartir pour un tour.

Emmanuel Dardaine

emmanuel dardaine expert cloud

Venez donc faire un inventaire de vos machines sous Windows 10 avec nous pour savoir quoi en faire !

La mobilité douce a le vent en poupe. Et Genève n’échappe pas à la règle. Pour coordonner projets et initiatives, la Fondation Modus pour une mobilité durable à Genève propose de mettre en relation les acteurs du secteur. En s’appuyant sur une informatique moderne et efficace, à la sauce Microsoft. Petit tour du propriétaire avec Matthieu Gautrot, référent IT.

Steel Blue : « Racontez-nous le parcours de la Fondation Modus et ce qui l’a poussée à externaliser son service informatique. »

Matthieu Gautrot : « Nous sommes une toute jeune organisation, fondée en juillet 2023, et constituée assez rapidement de 5 collaborateurs. Nous avons commencé avec des moyens informatiques assez basiques – site web, messagerie, mais assez rapidement nous avons compris que nous devions disposer de moyens plus professionnels. En particulier, les outils de collaboration n’étaient pas suffisamment exploités en interne et nous manquions de directives et de bonnes pratiques sur le partage de fichiers, la structuration de notre environnement, la sécurisation de nos données. Etant une petite équipe sans véritable expert IT, nous avions également des difficultés à résoudre différents conflits et à uniformiser les processus. »

Steel Blue : « A quel moment avez-vous ressenti le besoin de confier votre informatique à une tierce partie ? »

Matthieu Gautrot : « Initialement, nous disposions de licences Microsoft 365, mais uniquement pour utiliser les outils Office. Les données – fichiers, emails – étaient hébergées chez un acteur genevois. Nous cherchions à capitaliser sur nos licences Microsoft pour mettre en place un partage de fichiers dans le Cloud qui soit plus efficace et fiable. Nous n’avions à l’époque pas l’intention claire d’externaliser la gestion de notre informatique, mais uniquement de migrer nos fichiers, puis nos emails, vers les services en ligne Exchange Online et SharePoint. »

Steel Blue : Qu’est-ce qui vous a mené vers Steel Blue ? »

Matthieu Gautrot : « Nos locaux sont hébergés sur le Campus Tourbillon, géré par la Fondation FIDES, à Plan-les-Ouates. Il se trouve que Steel Blue collabore depuis de nombreuses années avec FIDES, et c’est par ce biais que nous avons été mis en relation. FIDES nous avait chaudement recommandé leurs services, ce qui nous a mis en confiance. Dans un premier temps, nous leur avons confité le mandat de migrer nos fichiers vers le Cloud Microsoft. »

Steel Blue : « Et comment les étapes se sont enchaînées ensuite jusqu’à aboutir un à service managé informatique complet ? »

Matthieu Gautrot : « Une fois les fichiers migrés, nous sommes arrivés à la conclusion que nous devions aussi tirer parti des licences Microsoft pour nos emails, et faciliter ainsi le partage des données – calendriers, notes, tâches – et leur synchronisation sur nos différents appareils. Ca n’était pas possible simplement avec notre hébergeur précédent. Nous avons donc sollicité Steel Blue une seconde fois pour cette migration. Et comme pour les fichiers, les choses se sont passées en toute fluidité, grâce à leur maîtrise des outils et des projets de migration. »

Steel Blue : « Les choses ne sont pas arrêtés là, évidemment ? »

Matthieu Gautrot : « Une fois les services en place, les choses sérieuses commencent. Car la question du support et de la maintenance des services se pose assez rapidement.  Comment s’assurer que notre espace informatique est sécurisé ? A qui faire appel en cas de difficultés techniques ? Sous quelles conditions ? Nous avions déjà pu échanger sur le sujet avec Steel Blue lors des différentes phases de migration, et nous nous sommes aperçus que nous aurions besoin d’un prestataire sur lequel nous appuyer. Leurs conditions ont été assez claires dès le départ : ils pouvaient nous accompagner pour autant que nous adoptions leur modèle. Celui-ci impliquait la fourniture des licences Microsoft et des services y relatifs – support, maintenance, supervision, documentation – sous la forme d’un forfait mensuel par utilisateur, bref un service managé complet. Sous condition de reprise de contrôle sur notre environnement Microsoft. »

Steel Blue : « Est-ce que ces conditions n’étaient pas trop contraignantes ? »

Matthieu Gautrot : « Non, au contraire. D’une part, nous n’avons ni les compétences techniques ni le personnel pour gérer des environnements IT de plus en plus complexes. Et d’autre part, cela nous permet de bien segmenter les responsabilités : Steel Blue gère l’infrastructure, et nous utilisons les données qui s’y trouvent. Mais l’avantage réel se trouvait en fait ailleurs : Steel Blue a développé un modèle standardisé de sécurisation forte des services Microsoft, ce qui apporte un niveau de protection que nous n’avions pas – et que nous n’aurions jamais pu mettre en place par nous-mêmes. Avec l’enregistrement des appareils dans leur système de gestion, ils peuvent garantir un accès sécurisé aux données en tout temps, en imposant des règles strictes telles que la double authentification. Alors, ces règles de sécurité peuvent être contraignantes certes, mais nous avons ainsi la certitude que nous faisons tout pour limiter les risques de fuite informatique et c’est ce que nous cherchions. »

Steel Blue : « Après avoir confié votre informatique, quelles améliorations avez-vous constaté ? »

Matthieu Gautrot : « Les services Microsoft sont particulièrement stables, ce qui nous permet de travailler de manière efficace sans arrière-pensée. Par ailleurs, Steel Blue maîtrise leur fonctionnement et se montre particulièrement réactif lors des demandes de support. Nous avons donc gagné en efficience dans notre travail du quotidien. Par ailleurs, nous avons pu mettre en œuvre d’autres services rapidement, toujours en se conformant aux règles de sécurité déployées par Steel Blue. »

Steel Blue : « Lesquels ? »

Matthieu Gautrot : « Une fois les migrations achevées, Steel Blue nous a accompagnés dans la mise en place de Teams. Pas uniquement pour faire des vidéoconférences, mais pour en utiliser les capacités de travail collaboratif. Après un premier atelier, nous avons défini la structure de nos équipes et les avons mises en place. Les fichiers ont trouvé naturellement leur place dans cette nouvelle arborescence. Et côté métier, nous devions rendre accessible nos données à des prestataires externes. Steel Blue nous a proposé de déployer des postes virtuels Windows 365 qui offrent un environnement de travail sécurisé Modus, même temporaire. Nous pouvons par exemple laisser des tiers travailler sur nos données sans que celles-ci ne quittent notre Cloud, ce qui nous permet de nous conformer par exemple à la nLPD.  Je suis particulièrement satisfait de ces prestations annexes que les équipes de Steel Blue gèrent en mode projet efficacement. Les problèmes sont vite résolus, l’équipe est toujours à l’écoute de nos besoins et on avance rapidement ensemble. »

Steel Blue : « Cette transition vers les services managés Steel Blue a donc été bénéfique. »

Matthieu Gautrot : « Sans aucun conteste possible. Et ceci d’autant plus que nous avons poussé le bouchon encore plus loin avec la mise en place d’un gestionnaire de mots de passe Cloud centralisé, sur les conseils de Steel Blue. C’est une habitude que nous n’avions pas, mais qui change radicalement la façon dont nous protégeons et partageons nos mots de passe. C’est en droite ligne avec les efforts de sécurisation permis par les services managés Steel Blue. »

Emmanuel Dardaine

emmanuel dardaine expert cloud

Tracez vous aussi votre propre chemin vers les services managés Steel Blue en nous contactant par email !

Si vous êtes utilisateur d’Outlook pour accéder à votre messagerie, il ne vous aura pas échappé. Quoi ? Ce petit bouton, là, en haut à droite, qui vous incite à essayer le « nouveau Outlook ». Et si vous n’avez pas encore cliqué, voici quelques éléments pour comprendre de quoi il s’agit. Et qui vous aideront à vous décider. Ou à surtout ne pas cliquer, c’est au choix.

Passons sur la dénomination du produit. Il en va des logiciels comme des dossiers et des fichiers : le terme « nouveau » n’est valable qu’un à un instant donné, et ne tient pas dans le temps. Microsoft avait déjà fait le coup avec le « nouveau Teams ». L’avantage est de bien marquer la différence et d’annoncer un vrai changement. Mais que se passera-t-il pour le nouveau nouvel Outlook ? Il faudra trouver autre chose… et l’argument de la nouveauté tombera alors de lui-même.

D’ailleurs, le nouveau Teams  avait aussi eu droit à sa propre icône, avec un petit logo « New » du plus bel effet. Qui a disparu depuis, en même temps que le Teams tout court a été renommé en Teams « classic » et que le nouveau Teams lui a pris sa place. Vous suivez ?

Un Outlook pas si nouveau que cela en apparence

Bis Repetita, nous avons donc droit à un nouvel Outlook. En quoi est-il si novateur que cela ? D’un point de vue visuel, il y a des différences subtiles, qui le rapprochent de la version en ligne (celle que vous accédez au travers d’un navigateur) et de celle disponible sur Mac. C’est certes un peu plus moderne, mais on retrouve assez rapidement ses petits. En tout cas, il y a un réel effort d’harmonisation entre les plateformes, ce qui est louable.

Cette homogénéisation perceptible cache une réalité technique bien plus importante, et bien cachée, elle. Car sous son aspect actualisé, c’est le moteur même d’Outlook qui évolue en profondeur. Pour faire simple, Outlook devient une sorte de gros navigateur Internet qui affiche des pages Web. A l’instar de ce qui a été fait pour Teams, cette approche permet à Microsoft de ne plus développer qu’une version de l’interface utilisateur, dont le rendu est assuré par ce pseudo-navigateur sur PC ou Mac.

C’est cette approche qui permet donc de fournir une expérience similaire, quelle que soit la façon dont vous vous connectez. Pour Teams, Microsoft avait promis des performances en hausse et des besoins en ressources en baisse. Pour Outlook, la question ne se pose pas encore, mais on peut imaginer que l’application sera probablement allégée. Ce qui constitue déjà un premier critère de choix, car le programme de messagerie n’est pas un modèle de légèreté.

Réfléchir à deux fois avant de cliquer

Pour autant, est-ce suffisant pour cliquer le petit bouton et passer dans un autre monde ? Pas si sûr… En l’état, le nouvel Outlook a perdu quelques fonctions, qui n’incitent pas à franchir le pas. Au premier rang desquelles figure la mise en favoris des boîtes partagées. Est-ce anodin ? Pas tant que ça, car devoir dérouler une liste interminable de dossiers pour atteindre la boîte de réception de votre adresse « info » ou « contact » devient rapidement assez pénible. A en croire les forums Microsoft, ce sentiment est plus que partagé.

La tentation est grande de « tester » cette nouvelle version. Mais gare aux conséquences !

Autre point noir : le nouvel Outlook ne supporte pas le mode hors-ligne. Si cela peut être compréhensible d’un point de vue technique – rappelez-vous, Outlook est un navigateur Web, ce qui implique l’accès aux données en ligne – c’est une aberration pour tout un chacun. Surtout ceux habitués à travailler dans un avion par exemple. Cette limitation sera levée dans les prochaines semaines, mais on peut légitimement se demander comment Microsoft a pu lancer cette nouvelle version en éludant cette fonction primordiale.

Enfin, « choisir la pilule bleue » entraîne l’installation d’un tout nouveau programme sur votre machine. Avec des intrications fortes sur des librairies du système d’exploitation. Si cela ne vous parle pas, gardez seulement à l’esprit que le retour en arrière, qui semble aussi simple que de cliquer une nouvelle fois sur le bouton magique, ne se fera pas sans douleur. Avec à la clé un Outlook standard qui ne fonctionnera probablement plus aussi bien. Et surtout son intégration avec le nouveau Teams. Conséquence : il sera peut-être nécessaire de réinstaller votre machine, rien que ça…

Tester en ligne pour se faire une idée

Finalement, le meilleur moyen de tester le nouvel Outlook, sans installer quoi que ce soit, reste celui de passer en ligne via votre navigateur préféré. Car la version Web d’Outlook est déjà le « nouvel » Outlook depuis des mois. Vous aurez ainsi la chance de vous familiariser avec la nouvelle interface, et de vous faire votre propre opinion. Et notamment de goûter aux joies de l’intégration dans ce nouvel opus de Copilot, le moteur d’intelligence artificielle de Microsoft.

Comme toujours, il est urgent de prendre son temps. Mais pas tant que ça : Microsoft presse ses utilisateurs de passer à la nouvelle version. En trois étapes : dans un premier temps, vous êtes incité à tester. Puis le nouvel Outlook devient la version par défaut mais avec la possibilité de revenir en arrière. Et ceci jusqu’à la fin de l’année 2024, date à laquelle il ne sera plus possible d‘utiliser l’ancien Outlook. Si on y regarde de près, c’est un timing assez serré, qui impose à Microsoft de rajouter rapidement les fonctions qui font défaut. A tel point qu’on peut douter de la qualité de celles qui seront fournies dans les prochaines semaines…

Pour nos clients, nous avons pris le parti de ne pas autoriser cette mise à jour pour le moment. Le temps que les fonctions manquantes arrivent, et que nous puissions les tester au quotidien. Avant de forcer la mise à jour une fois celle-ci validée, et surtout avant que Microsoft ne prenne les commandes de cette transition. Vous voilà donc prévenus ! Ne reste plus qu’à faire votre propre expérimentation et anticiper un peu la marche forcée imposée par le géant des logiciels.

Emmanuel Dardaine

emmanuel dardaine expert cloud

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Dans bien des PME, il y a cette machine, cachée dans un coin des bureaux. Un peu vieillotte, il faut la garder car elle contient une application vitale. Que ne peut plus être mise à jour, pas plus que le système qui la fait tourner. Oui mais alors, que se passerait-il si elle venait à tomber en panne ? Voici quelques pistes pour lui assurer une seconde vie avec Bare Metal Recovery. 

Avouons-le, nous avons tous pu observer cette situation. Le programme que cette machine fait tourner n’a jamais été mis à jour pour Windows 10 ou Windows 11, et on ne le trouve même pas sur Internet. D’ailleurs Windows 10 n’en a plus pour longtemps non plus. Cela rend d’autant plus vulnérable la machine, qui ne reçoit plus de mises à jour de sécurité. Oui mais voilà : que ce soit pour des raisons opérationnelles ou des contraintes légales, vous devez garder cette application accessible, coûte que coûte. 

En cas de panne matérielle, vous serez confrontés à plusieurs problèmes. En premier lieu, l’absence des sources pour installer à nouveau le programme. Pire : si sa licence a aussi disparu, vous ne pourrez jamais l’activer. Ensuite, il faudra trouver une version de Windows qui soit compatible. Et là encore, la question de la licence se posera. Idéalement, il faudrait disposer d’une copie conforme de cette machine, que vous pourriez activer à la demande… 

Bare Metal Recovery : simple et efficace

C’est justement là qu’intervient la technologie Bare Metal Recovery. Au sens propre du terme, elle vous permet de partir d’une machine nue, et de la transformer en votre bon vieux PC sous un Windows antédiluvien. Le principe est simple : il s’agit de réaliser une copie de la machine et de la stocker dans le Cloud. Jusqu’au moment où vous en aurez besoin, et que vous procéderez à une remise en ligne de cette image. 

Cette technique a plusieurs avantages. Tout d’abord, vous pourrez figer dans le temps une version du poste en question : idéal s’il s’agit d’une archive. Mais vous pourrez choisir de procéder à des sauvegardes régulières de la machine source si des modifications y sont apportées régulièrement. Afin de récupérer la dernière version en date. Et vous pouvez décider de créer la machine doublon dès le début, ou uniquement quand vous en aurez besoin (en cas de crash donc). 

La remise en ligne de la machine s’opère de différentes façons. Soit directement par un téléchargement de l’image depuis le Cloud à l’instant t. Ou via une clé USB. Dans tous les cas, vous aurez besoin d’un tel support pour « booter » la machine nue, puis y installer l’image qui se trouve aussi sur la clé ou la télécharger directement via Internet. Une fois l’image copiée, la machine redémarre, et miracle ! Votre vieux Windows reprend vie. 

Utile aussi pour les tests

Bare Metal Recovery peut aussi couvrir des cas annexes à la simple sauvegarde d’une machine en fin de vie. Supposons que vous souhaitiez savoir comment résiste votre programme à une mise à niveau vers Windows 11. Il suffit de créer une machine clone, et de tenter cette mise à niveau pour en observer les conséquences. 

Idem pour la remise à niveau du matériel : plutôt que d’attendre la panne, vous pouvez anticiper un renouvellement de la machine, et voir comment votre vieux Windows s’y comporte. Car évidemment, les vieilles versions du système d’exploitation de Microsoft ne supportent pas toujours les composants des PC récents. 

Bare Metal Recovery est une technique simple et rapide pour valider des scénarios de mise à jour

Dernier avantage : vous pouvez aussi décider de ne pas racheter de matériel et de remettre votre machine en ligne dans le Cloud, sur un PC virtuel. Bare Metal Recovery vous laisse ce choix, d’autant plus utile si la machine n’est qu’une archive, car vous aurez la possibilité de l’activer uniquement à la demande. Et donc de n’en supporter les coûts d’exploitation qu’au moment de son utilisation. 

Attention aux licences

Dans tous les cas, vous devrez prendre soin de vérifier les conditions imposées par Microsoft sur ses licences. Pour rappel, il n’est pas possible d’utiliser n’importe quelle version de Windows sur n’importe quelle machine. Dans la plupart des cas, les machines Windows viennent avec leur propre licence, qui leur est attachée. Ce mode de souscription (OEM, Original Equipment Manufacturer) ne permet pas d’utiliser la licence sur une autre machine. Vous devrez donc en trouver une autre. 

Et l’utilisation sur un PC Cloud est aussi contraignante. A date, Windows 10 et Windows 11 ne sont autorisés à être utilisés dans un Cloud Public mutualisé que sur des infrastructures… Microsoft. Sauf à disposer de parcs importants et d’accords de licences spécifiques avec le géant de Redmond. Vous prendrez donc soin de vérifier de ne pas vous mettre hors des clous. Car même si l’utilisation ne sera que ponctuelle, la mise en conformité de vos licences n’est pas une question anodine. 

Dernière bonne nouvelle : le stockage de volumes de données importants dans le Cloud n’est pas onéreux. Si bien que vous pouvez conserver vos images pendant plusieurs années pour un coût dérisoire. Notre service de backup Cloud managé démarre à 45.- CHF /mois pour 100GB. Capacité qui dépasse généralement celle des vieilles machines. Il ne vous reste donc plus qu’à tester pour mettre à l’abri vos vieux tromblons.

Emmanuel Dardaine

emmanuel dardaine expert cloud

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