4 technologies Cloud vitales pour votre PME en 2021
Les 12 derniers mois auront été difficiles pour les petites entreprises. Mais ils auront aussi agi comme un révélateur. Beaucoup d’entre elles n’étaient pas prêtes à une digitalisation à marche forcée. Entre défaut d’équipement et risques, elles ont fait face comme elles pouvaient. 2021 sera donc une année charnière pour consolider ces acquis. Petit tour d’horizon des technologies Cloud inévitables ces 12 prochains mois.
La crise du Covid-19 aura tout de même eu quelques avantages. Elle aura en particulier confronté les PME à leur retard technologique. Que ce soit en termes de sécurité informatique, de capacité de travail à distance ou de partage des données. A force de quelques bricolages, elles ont pu faire face, avec beaucoup d’agilité. Mais cela ne sera pas suffisant. A toute chose malheur est bon : la crise sanitaire qui se poursuit va inscrire ces nouveaux outils et méthodes de travail dans le long terme. Avec quelques incontournables.
Le télétravail devient roi
Longtemps décrié, accusé d’être complexe à mettre en place et de faire chuter la productivité, le télétravail s’est imposé aux PME, même les plus petites. Le Conseil Fédéral l’a même rendu obligatoire ce mois de janvier. Sa mise en place en urgence a pris des formes aussi variées que dangereuses. Utilisation des ordinateurs personnels, transfert de données sur des supports peu fiables, téléphonie d’entreprise à la maison, accès à distance aux ressources de l’entreprise ont été autant de défis qui se sont imposés aux petites entreprises. Avec bien souvent un confort d’utilisation moindre, car l’informatique du bureau n’était pas conçue pour un usage massif à distance.
Tout l’enjeu en 2021 sera donc de rendre l’usage des moyens technologiques de l’entreprise transparents à leur lieu d’utilisation. Autrement dit : faire en sorte que le bureau ne soit plus qu’un point d’accès à l’informatique et aux données comme un autre. Et que l’on distingue finalement de moins en moins télétravail et travail. Comment ? La solution passera par un transfert systématique des moyens informatiques dans le Cloud : non seulement les données, mais aussi leur traitement (postes de travail, applications). Tout en conservant un niveau de sécurité optimal, grâce à une protection des données avancée.
VDI et postes de travail virtuels
Le premier levier de ce transfert passera par une généralisation des postes de travail virtuels. Le paradigme VDI (Virtual Desktop Infrastructure) qui consiste à fournir un bureau informatique distant risque de s’imposer comme la norme. Tout simplement parce qu’il offre à l’utilisateur une expérience cohérente dans le temps, que ce soit en termes de performances ou de fonctionnalités. Dans les faits, si vous bougez, votre ordinateur reste où il est, et vous y accédez toujours de la même façon et avec le même confort. Et ceci sans que les données ne soient compromises, puisqu’elles ne sortent plus de votre réseau d’entreprise : c’est vous qui vous rapprochez d’elles.
Avec la centralisation des données dans le Cloud, leur protection devient vitale
Concrètement, le VDI peut prendre plusieurs formes. Si les grandes entreprises choisiront (pour combien de temps encore ?) de construire leur propre infrastructure dans un centre de données, les plus petites n’auront pas ces moyens. Elles se tourneront vers des fournisseurs de service qui leur proposeront des prestations clé en main : fourniture de bureaux virtuels à la demande et à l’unité, incluant support et maintenance, en location mensuelle. Ainsi, plutôt que de déployer et d’exploiter à nouveau du matériel, votre MPE tirera avantage à devenir un consommateur de services informatiques à la demande, avec tous les bénéfices que cela représente (souplesse, agilité, flexibilité).
Protection des données
Les données suivront le même mouvement vers le Cloud, pour les mêmes raisons. Par données, on entend évidemment les fichiers de l’entreprise, mais aussi les emails, et toute information manipulée par vos différents programmes et bases de données. Et si vous y accédez dorénavant grâce à un poste virtuel, vous ne voudrez probablement pas en rester là. La configuration des boîtes emails d’entreprise est désormais généralisée sur les smartphones, même personnels. Et comme il n’y a pas encore de moyen efficace de virtualiser nos chers appareils mobiles, on revient à la case départ. Le risque est donc le même que de transférer des fichiers d’entreprise sur le PC de la maison (en cas de vol ou de piratage notamment).
C’est là que les systèmes de protection des données entrent en jeu. Dans les grandes lignes, il s’agit d’évaluer le niveau de confiance accordé à chaque appareil, et de ne l’autoriser à accéder aux données que lorsque tous les signaux sont au vert. Sur quels critères ? Par exemple, la mise en place d’un mot de passe complexe et le cryptage des données. Ou encore, l’activation d’une double authentification. Mieux, la centralisation des données dans le Cloud permet aux entreprises, même les plus petites, d’accéder à des moyens jusque-là inédits : la redondance des données est assurée de facto, évitant des sauvegardes complexes, et le traçage des actions des utilisateurs est activé par défaut.
La cybersécurité entre (enfin) dans les PME
Corollaire de l’exode désordonné et forcé des utilisateurs en télétravail : les PME sont devenues des proies faciles. Les cyberattaques se sont multipliées pendant les premiers mois de la crise sanitaire, comme le relatait notre partenaire en cybersécurité ZenData. Le Covid-19 a largement exposé les petites entreprises, les condamnant à une double peine : réduire leur activité tout en mettant leurs données à risque. Là encore, la crise a mis en évidence les failles de sécurité auxquelles elles font face. A commencer par la première d’entre elles : l’utilisateur. Car l’humain reste encore le maillon faible dans la chaîne de protection des données d’entreprise.
Nul doute donc que 2021 sera l’année de la sécurisation informatique. La double authentification (MFA) va se généraliser. Elle n’est d’ailleurs plus une option sur les applications les plus populaires telles que Microsoft 365. Les gestionnaires de mot de passe comme Lastpass vont se multiplier. Et surtout, les systèmes évolués de détection des menaces, à base d’intelligence artificielle et de Machine Learning vont pulluler. Pour le dirigeant d’entreprise, le maître-mot sera “simplicité”. Car ces technologies complexes, pour rester bénéfiques au commun des mortels, doivent savoir se faire oublier tout en restant efficaces.
Et pour vous, on commence par quoi ? Au-delà de la provocation, il a fort à parier que la crise sanitaire n’aura pas épargné votre informatique. Et que maintenant que le voile est levé, vous aurez à cœur de vous mettre à niveau. Reste à savoir par quel bout prendre les choses. Pour ça, on vous épargnera le poncif “nous sommes à vos côtés”. Nous nous contenterons de vous proposer une courte séance en ligne pour en savoir plus sur vos projets et l’état de votre infrastructure. Et vous aider à partir du bon pied en 2021.
Emmanuel Dardaine