JetCo est spécialisé dans la résolution des problématiques des PME et la formation. Positionnement et stratégie, développement des marges, demandes de financement, optimisation du modèle économique ou améliorations participatives sont autant de missions dans lesquelles JetCo a su prouver son savoir-faire.

Comme de nombreuses PME, JetCo devait adapter son informatique à sa croissance, avec la contrainte stricte de stocker les données en Suisse et avec la garantie d’un haut niveau de sécurité. L’occasion idéale de passer au Cloud. Et de tout dématérialiser.

JetCo a commencé avec une seule personne, et un seul ordinateur. Les données étaient stockées sur cette seule machine, avec les risques inhérents à ce type de solution. Et cela malgré les rébarbatives sauvegardes régulières. Avec l’arrivée d’une collaboratrice, un engagement en cours, et le développement d’un réseau de partenaires, le besoin de centraliser et partager les données s’est vite fait jour. C’était donc l’heure du choix : opter pour un stockage centralisé physique, avec un boîtier réseau NAS (comme un Synology par exemple), ou alors sauter cette étape et tout passer dans le Cloud.

Le Cloud plutôt que le matériel

Avec des besoins de partage et de mobilité assez forts, JetCo a bien évidemment choisi cette seconde solution. Direction donc le Cloud Microsoft, avec l’utilisation des outils de collaboration Office 365. Au menu : transfert des emails sur le service de messagerie évolué Exchange, partage des calendriers et des contacts, déploiement sur les ordinateurs et les smartphones. Et évidemment, dématérialisation du stockage des fichiers dans le Cloud avec SharePoint.

« Avec la multiplicité des appareils que nous utilisions en interne, tout partager dans le Cloud était une évidence. Mais les avantages ne s’arrêtent pas là. »

Jérôme Favoulet, Directeur de JetCo

Le transfert des emails a été fait de manière transparente, avec une synchronisation en quelques jours seulement. Au final, aucun email ne manquait à l’appel. Pour les fichiers, il a suffi de définir des dossiers de base, avec les droits d’accès associés, et d’y déplacer les fichiers.

Un bond en avant vers la modernité

Pour JetCo, cette migration était déjà un bond en avant vers la modernité, mais se contenter d’un simple stockage Cloud aurait été insuffisant. Avec la mise en place d’outils tels que Teams, SharePoint et OneDrive, JetCo a simplement changé de dimension en mettant en œuvre des outils de collaboration sophistiqués, et en modernisant ses habitudes de travail. Un exemple ? Le stockage des fichiers Cloud permet de les partager vers l’extérieur en quelques clics et en toute sécurité. Partenaires, clients, fournisseurs : tous peuvent accéder et même modifier les fichiers qui leur sont transmis par un simple lien.

« Grâce à SharePoint, nous renforçons la sécurité en évitant de transmettre les fichiers par email. Notre stockage Cloud est désormais notre seul référentiel de documentation. »

Jérôme Favoulet, fondateur de JetCo

Mieux encore : une formation rapide à Teams a permis à JetCo de découvrir les fonctions de conférence audio et vidéo. Depuis son calendrier, chaque utilisateur peut créer une séance et inviter des participants. Ceux-ci reçoivent un simple lien, et participent à la séance en quelques clics, dans leur navigateur. Les participants peuvent se parler, se voir, partager leur écran et montrer leurs documents, s’envoyer des messages texte et des fichiers.

Des fonctions de collaboration inédites

Cerise sur le gâteau : le partage des fichiers avec SharePoint permet de travailler à plusieurs sur le même document, en même temps. Chaque utilisateur voit en temps réel le curseur des autres participants et les modifications qu’ils apportent au fichier. Idéal pour finaliser un fichier à plusieurs, ou travailler sur une terminologie, avec des gains d’efficacité importants à la clé.

Signe des temps, ces transitions sont arrivées juste avant la crise sanitaire qui touche la Suisse. JetCo était donc naturellement prêt au télétravail et au confinement. Sans perte de productivité et en toute sécurité.

Emmanuel Dardaine

emmanuel dardaine expert cloud

Le confinement lié au Covid-19 a forcé les PME à s’adapter en un clin d’œil. Pour faire face et conserver tout ou partie de leur activité. Elles s’en sont plutôt bien sorties. En particulier dans le secteur tertiaire évidemment, soit trois quarts des emplois en Suisse. Mais quand tout cela sera fini, que retireront les petites entreprises de ces quelques mois de turbulence en télétravail ? Voici quelques perspectives.

Pour être honnête, la flexibilité dont les PME suisses ont su faire preuve est étonnante. Ou rassurante, c’est au choix. Dans le domaine des services en particulier – tendance confirmée chez nos clients – il n’y a pas eu de vent de panique. Les dirigeants ont globalement pu mettre en place les outils pour assurer l’accès aux données et aux applications. Ou utiliser ceux qui étaient là, à disposition, et qu’ils ne mettaient en œuvre qu’épisodiquement.

Gérer l’urgence et passer au télétravail

Alors évidemment, il a fallu parer au plus pressé. Et pour certains, l’accès aux données s’est plus apparenté à un bricolage temporaire qu’autre chose. Mais pour les autres – la grande majorité – il s’est agi simplement de mettre en place un VPN pour accéder soit au serveur de fichiers, soit aux ordinateurs de bureau. Pour ce qui est des communications, les emails sont depuis longtemps sur les smartphones. Et les applications personnelles – WhatsApp, FaceTime – permettent d’organiser des conférences audio et vidéo sans trop de mal.

Et qu’importe si les conditions de travail pouvaient parfois être dégradées – en comparaison des standards rencontrés au bureau, ou si les communications étaient régulièrement coupées ou distordues. Ces soucis, dans de telles circonstances, sont d’autant plus faciles à accepter par des interlocuteurs qui sont confrontés aux mêmes aléas. Bref, tout le monde s’est retroussé les manches, et s’est adapté au mieux.

Conserver son informatique sur site ne sera tout simplement plus possible pour assurer confort, mobilité et sécurité

Mais, passé le temps de l’adaptation initiale, ces nouvelles habitudes se sont progressivement ancrées dans notre quotidien. Au fil des semaines. Le temps de la réflexion et de l’analyse est alors venu. Et si le télétravail devait s’installer plus durablement dans nos modes de vie professionnels ? Comment l’industrialiser et le rendre confortable ? Voici quelques éléments de réponse.

De l’action à la réflexion

Comme le montre une étude récente d’ICT Journal, les dirigeants de PME se posent déjà la question. Tout simplement parce que nous ne sommes pas à l’abri d’un rebond. Ou d’un autre virus dans quelques années. Ou de toute autre menace qui risquerait de terrasser à nouveau l’économie tout entière. Nul doute que les entreprises auront à cœur de mettre tout en œuvre pour ne plus subir de tels périodes de creux, là encore dans les secteurs où c’est possible.

Cela signifie en substance que les moyens de télétravail ne devront plus être considérés comme la roue de secours des outils informatiques. Mais que le travail à distance sera intégré de facto dans leur conception. Dit autrement, la question ne sera plus de savoir si on est prêt, en faisant éventuellement quelques vérifications de temps à autre. Mais plutôt de transformer ses outils pour qu’ils soient transparents à ces nouvelles conditions d’utilisation.

De figure imposée, le télétravail va devenir un choix réfléchi et délibéré

Par transparents, j’entends que l’expérience des utilisateurs ne sera pas dépendante du lieu où ils se trouvent. L’accès aux données et aux programmes devra offrir le même confort, les mêmes performances et la même sécurité. Que vous soyez dans le train, en conférence, à la maison, ou au bureau. Le télétravail, ou la capacité à le supporter, ne sera alors qu’une conséquence naturelle, pas un but en soi. Et Le bureau, ce traditionnel sanctuaire de l’informatique d’entreprise, ne deviendra alors qu’un point d’accès aux données comme un autre.

Ce dernier point est particulièrement crucial pour comprendre comment les PME vont aborder ce défi. Conserver son informatique sur site ne sera tout simplement plus possible. Et l’externalisation vers des outils centralisés dans le Cloud deviendra la règle. D’ailleurs, vous l’avez remarqué : personne ne s’est mis sérieusement en tête de monter ses serveurs de visioconférence pour organiser des réunions en ligne. Tout le monde s’est plutôt rué sur Zoom ou Teams.

Le télétravail, épicentre du bouleversement des PME

Si l’exemple de la visioconférence est parlant, il s’agit toutefois d’un trompe-l’œil : mettre ses fichiers, ses emails et ses applications en ligne dans le Cloud prend un peu de plus de temps que de faire une simple session de visio. D’où la nécessité d’anticiper, et de former. Pour les PME dont les données et les environnements de travail étaient déjà externalisées dans le Cloud, je peux vous assurer que le passage au télétravail n’a été qu’une formalité, du point de vue informatique en tout cas.

Que la transition ait été facile ou pas, les bienfaits du travail à distance demeurent : gain de temps, moins de stress dans les transports, efficacité décuplée (comme le montre cet autre article récent d’ICT Journal). Mais le point le plus remarquable est ailleurs : les PME réticentes au télétravail y auront goûté, contraintes et forcées. Et on constate un retournement de situation incroyable, ou les récalcitrants d’hier deviennent les pionniers d’aujourd’hui. A toute chose malheur est bon.

Cela préfigure probablement quelques bouleversements à venir. Evidemment, le Covid-19 laissera des traces, et toutes les entreprises ne s’en sortiront pas. Raison de plus pour les autres de se préparer au mieux, et de se donner les moyens de résister à la tempête. De figure parfois imposée, le télétravail – et les outils qui vont avec – va devenir un choix réfléchi, mûri, institutionnalisé, et finalement délibéré.

Emmanuel Dardaine

emmanuel dardaine expert cloud

La gestion des mots de passe est un casse-tête quotidien. Avec la multiplication des applications et des outils en ligne, nous essaimons nos identifiants de site en site. La tentation est grande d’utiliser toujours le même mot de passe. Ou de les noter sur papier ou dans un fichier en clair. Heureusement, les outils de protection se répandent. Et ce à jeu-là, les Suisses s’en sortent mieux que les autres.

Dans son dernier rapport mondial sur la sécurité des mots de passe, LastPass, le bien-nommé leader du secteur, dresse un constat global sur la protection des codes de sécurité en entreprise. Analyse géographique, typologique, sectorielle ou technologique : rien n’est laissé au hasard dans ce document qui recense les données de plus de 47’000 entreprises à travers le monde.

Les mots de passe pullulent, surtout dans le PME

Premier constat : alors que les employés des grandes entreprises ne doivent gérer « que » 25 mots de passe en moyenne, le taux explose à 85 par employé dans les PME de 1 à 25 personnes. Le cauchemar lié à cette gestion dans les sociétés les moins aptes à le faire correctement – par manque de moyens – n’est donc pas un vain mot. Ni une vue de l’esprit.

Pas étonnant donc de retrouver les mots de passe d’entreprise consignés gentiment dans un fichier Excel. Fichier qui n’est en général lui-même pas protégé par un autre mot de passe – peu utile d’ailleurs, ou un cryptage. Mais plutôt stocké sur un ordinateur personnel, avec tous les risques de perte que cela sous-entend. Et qui finit de toute façon par être imprimé, au cas où.

Un utilisateur lambda réutilise en moyenne 13 fois le même mot de passe

Mal connus des PME, les gestionnaires de mot de passe permettent pourtant de pallier cette difficulté. Gratuits pour un usage personnel, peu coûteux pour un usage en entreprise, ils permettent avec une simple application sur smartphone de stocker dans le Cloud tous les mots de passe. Et de les partager en interne, d’un collaborateur à l’autre. Tout en les cryptant.

Deux mots de passe valent mieux qu’un

Toutefois, même lorsqu’ils sont bien protégés, nos mots de passe peuvent être dévoilés de manière involontaire. Les attaques par hameçonnage se multiplient, qui vous incitent, en jouant sur la peur ou une proposition alléchante, à vous connecter avec votre compte préféré. Là, il n’est plus question de laisser un mot de passe sans sécurité, mais bel et bien de vous le voler, en abusant de votre confiance sur un site qui en semble digne.

Le risque ensuite, c’est que vos identifiants soient vendus à des personnes malhonnêtes, ou utilisés immédiatement sur un ensemble de sites bien connus – Facebook ou Google pour commencer – pour tenter de vous extorquer encore plus d’information. Car comme tout le monde, vous utilisez le même mot de passe un peu partout. 13 fois en moyenne selon l’étude de LastPass.

La Suisse est le 3ème pays au monde à utiliser le plus l’authentification double

C’est là que l’authentification à facteur multiple vous sauvera. Car si votre œil exercé n’a pas identifié l’attaque de phishing qui convoite votre mot de passe, tout n’est pas encore joué. Si vous avez activé l’authentification à double-facteur, votre voleur du jour ne pourra rien tirer de votre mot de passe. Mais encore faut-il avoir pris les devants.

Mise en service en quelques clics

La plupart des sites grand public proposent déjà cette protection supplémentaire depuis longtemps. Parfois à des fins un peu floues, puisqu’ils vous demandent pour cela votre numéro de mobile. En entreprise aussi, les choses avancent bien. L’exemple le plus flagrant concerne Microsoft, qui avec la percée de son offre Office 365, a généralisé l’utilisation des facteurs multiples d’authentification.

Concrètement, cela se basera sur votre numéro de mobile, pour vous envoyer un code à usage unique par SMS, qu’il faudra saisir pour terminer votre authentification. Mieux, une application sur votre smartphone peut générer ce code, ou même vous envoyer une simple notification que vous devrez valider sur votre téléphone, après l’avoir déverrouillé bien sûr, si possible avec votre empreinte digitale.

En la matière, l’étude de LastPass nous révèle que la Suisse est le 3ème pays au monde à utiliser le plus l’authentification à facteur multiple. On ne se refait pas : la protection des données est une valeur ancrée dans tout le pays, héritage de l’industrie bancaire. Et si pour vous, le pas n’a pas été encore franchi, surtout dans votre entreprise, vous savez ce qu’il vous reste à faire pour entretenir cette belle réputation.

Emmanuel Dardaine

emmanuel dardaine expert cloud