OneSolutions est un partenaire de référence pour Steel Blue. En pointe sur les applications d’entreprise, son infrastructure informatique ne pouvait pas soutenir sa croissance. Trop lourde, pas assez flexible et peu évolutive, elle n’était plus en ligne avec les ambitions de l’entreprise suisse. Steel Blue lui a apporté son expertise Cloud pour lui faire franchir plusieurs étapes d’un seul coup. Ou quand le partenariat prend tout son sens.

Si vous utilisez les logiciels Sage et M-Files au quotidien, il y a de fortes chances que vous ayez eu recours aux services de OneSolutions. Leader de ces solutions, la société de Châtel-St-Denis adresse les TPE et PME. Elle développe désormais son champ d’action en se positionnant comme un leader de la transformation digitale des entreprises.

Le Cloud, vecteur de transformation

Pour soutenir cet objectif, OneSolutions se devait de disposer d’outils modernes et agiles. Malheureusement, son infrastructure informatique ne présentait plus ces caractéristiques. Une rénovation était nécessaire. Olivier Zinsli, CEO de OneSolutions nous décrit les besoins qui ont mené à cette remise à plat :

La stratégie de OneSolutions se recentre sur la transformation digitale des entreprises suisses.
D’intégrateur d’applications d’entreprise, nous devenons un expert dans l’optimisation des performances au travers de l’automatisation des processus, la collaboration et la numérisation des échanges. Cette mue était freinée par notre informatique. Nous avions déjà externalisé serveurs et messagerie dans le Cloud, mais nous manquions de contrôle pour adapter et optimiser nos processus internes.

Office 365, Teams : les outils gagnants

Avec l’arrivée d’un nouveau CTO, Emmanuel Malartre, OneSolutions entamait alors sa transition vers le Cloud. En s’appuyant sur Steel Blue pour son expertise Cloud, afin de garantir le bon déroulement du projet. Au menu, la migration de la messagerie vers Office 365 et des serveurs vers Azure. Emmanuel Malartre nous expose comment ce processus s’est déroulé :

Notre premier objectif consistait à déplacer notre messagerie sur Office 365. D’une part, pour avoir le contrôle sur nos comptes, car nous dépendions de notre précédent hébergeur pour chaque modification que nous voulions apporter. Et surtout, nous souhaitions bénéficier des outils de collaboration tels que Teams, OneDrive ou SharePoint, qui sont partie intégrante d’Office 365. Il était aussi important de bénéficier d’une intégration native avec Salesforce, par exemple. Enfin, la flexibilité de la facturation, à la hausse comme à la baisse, nous paraissait essentielle pour adapter nos coûts à l’activité réelle de l’entreprise. Une fois que les conditions techniques de la migration ont été réunies, les boîtes de tous les collaborateurs ont été synchronisées et migrées en une semaine.

Microsoft Azure, la touche finale

Une fois la messagerie Office 365 en place, OneSolutions pouvait entamer le déploiement de Teams, et notamment des équipes et des projets, donnant une nouvelle dimension à la collaboration d’entreprise. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Désormais installé dans le Cloud public de Microsoft, OneSolutions souhaitait également externaliser ses deux serveurs sur Azure. Mise en place du réseau Cloud, déploiement de l’authentification, des machines virtuelles et des backups : le projet de OneSolutions nécessitait un réel savoir-faire, apporté par Steel Blue. E. Malartre nous explique ce bénéfice :

Comme pour la migration de notre messagerie, la transition de nos serveurs a bénéficié de l’expertise Cloud de Steel Blue. Non seulement nous avons obtenu une conception et un plan de déploiement complets, mais ils ont été suivis à la lettre, planning y compris. La complexité des concepts mis en œuvre justifiait entièrement d’avoir recours à Steel Blue, à moins de passer des mois à nous former sur ces technologies innovantes. En revanche, une fois les éléments en place, nous avons la capacité à déployer de nouvelles infrastructures très rapidement, pour monter des labs ou des maquettes, même temporairement, pour nos clients.

Bannir l’improvisation

Avec des objectifs précis et un planning serré, naviguer à vue était exclu. Mais OneSolutions savait pouvoir compter sur Steel Blue et son expérience de dizaines de déploiements ces 5 dernières années sur le Cloud public pour aller dans le bon sens. OneSolutions a pu bénéficier des modèles techniques propres au Cloud, que nous avons développés et affinés au cours du temps. Laissons le mot de la fin à Olivier Zinsli :

Nous avons l’habitude de travailler avec des délais serrés, et pour être honnête, ceux que nous avions annoncés à Steel Blue nous semblaient optimistes. Mais leur expérience des technologies Cloud nous a permis de savoir exactement où nous allions, et surtout d’exécuter le plan sans nous poser de question, en restant efficace. L’objectif est pleinement rempli, puisque nous avons entièrement dématérialisé notre informatique en l’espace de quelques semaines. Steel Blue est un partenaire à haute valeur ajoutée tant pour OneSolutions qu’en collaboration sur des projets clients.

Plus que jamais, le Cloud public s’impose comme la solution des PME et TPE pour moderniser leur informatique en privilégiant coûts justes, fiabilité extrême et efficacité. Et plus que jamais, l’accès à ces technologies requiert maîtrise et expertise, que ce soit pour transférer ses ressources informatiques ou les exploiter au quotidien. OneSolutions a choisi de s’en remettre aux experts du domaine, sans rien perdre du contrôle de son informatique. Voilà désormais l’entreprise sur les rails pour dérouler sa nouvelle stratégie ainsi que pour réaliser des projets communs.

Emmanuel Dardaine

emmanuel dardaine expert cloud

Régulièrement, la Suisse figure en bonne place dans le classement des économies les plus innovantes. Son tissu de PME y contribue largement. On pourrait les croire en avance dans l’usage des technologies, et notamment du Cloud public. Et pourtant, les réticences sont encore nombreuses. Eclairage sur ce phénomène.

Il y a quelques mois, Microsoft annonçait l’installation de son Cloud public sur le territoire helvète. Le leader des logiciels permettait ainsi aux clients de conserver leurs données localement, tout en utilisant ses produits phare, tel Office 365. Avec deux centres de données, le géant de Redmond affichait clairement ses ambitions, et damait le pion à Amazon, son grand rival.

Mais avec une couverture en Europe très dense, Microsoft fournissait déjà ses services en Suisse en assurant une proximité suffisante. Tout en conservant les données sous juridiction européenne. Alors pourquoi s’implanter dans la Confédération plutôt que de servir ses clients suisses depuis la France ou l’Allemagne ? Tout simplement pour convaincre les réticents, et notamment les PME.

De la difficulté des PME à se moderniser

Car si Microsoft vise en priorité les secteurs stars de l’économie suisse – finance, chimie ou biotechnologie – l’objectif réel est probablement ailleurs. La santé des PME suisses attise les convoitises. Microsoft fait donc coup double, en offrant des garanties aux multinationales, tout en activant son réseau de partenaires pour convaincre les PME qui traîneraient encore les pieds.

Alors qu’ailleurs en Europe, les petites structures sont en majorité partantes pour utiliser du Cloud public, la tendance est inverse en Suisse. Il semble qu’il y ait une sorte d’économie à deux vitesses, avec d’un côté les jeunes pousses naturellement technophiles, et de l’autre les PME plus traditionnelles, moins aptes au changement technologique. C’est ce que montrent d’ailleurs nos propres analyses.

Quand Microsoft annonce une pénétration globale d’Office 365 de presque 60%, une étude sur 300 PME genevoise affiche un taux plutôt proche des 20%. Alors même qu’en 2016 déjà, près d’un dirigeant de PME suisse sur deux indiquait ne plus se soucier de la localisation de ses données.

Avec 20% de pénétration d’Office 365 en Suisse pour Microsoft, et 10’000 clients pour Amazon Web Services, la concurrence s’annonce féroce.

Paradoxe, donc, que deux facteurs viennent alimenter. Le premier concerne la relation ambigüe, voire douloureuse, des petites entreprises traditionnelles avec leur informatique. Mal nécessaire pour beaucoup d’entre elles, tout changement en la matière est vécu comme une punition. Ces PME se contentent donc d’un parc informatique vieillissant, fonctionnel mais obsolète et qui pénalise leur transformation numérique.

Second facteur : la localisation des données. Si transférer ses serveurs dans un datacenter avait déjà représenté un pas psychologique important, les déplacer maintenant dans le Cloud public est un changement auquel toutes les PME ne sont pas prêtes. Par peur de l’inconnu pour certaines. Par crainte, justifiée ou non, de leur exposition pour les autres. Alors même que le Cloud public offre les meilleures garanties de protection. Et que les contraintes réglementaires restent minimes.

Une réglementation peu contraignante

Un exemple ? En 2018, la FINMA ouvrait grand les portes à l’utilisation du Cloud public pour les entreprises sous sa réglementation. Ça n’est d’ailleurs pas un hasard si UBS fait partie des premières références de l’offre Cloud de Microsoft en Suisse. Au final, très peu de secteurs restent réellement contraints sur l’emplacement de leurs données.

Autre fait saillant : héberger ses données en Europe ne constitue pas un risque majeur. Au contraire, la sécurité y est optimale, grâce au cryptage systématique sans surcoût, et au taux de disponibilité sans égal. Mais surtout, parce que la juridiction suisse ne protège pas de tout : les accords de coopération internationale autorisent déjà le transfert de données hors de Suisse.

Malgré tout, Microsoft n’a donc pas attendu que ces barrières psychologiques tombent dans l’esprit des dirigeants. Son implantation en Suisse fait partie d’une stratégie agressive que sa deuxième position sur le marché mondial l’oblige à adopter. Notamment parce que la concurrence affûte ses armes. Amazon Web Services, filiale du géant du eCommerce, et leader mondial du Cloud public, revendique déjà 10’000 clients sur toute la Suisse. Et ne compte pas s’arrêter là.

Pour enfoncer le clou, et motiver les dirigeants de PME partagés entre l’envie de moderniser leur informatique et la crainte de devoir tout changer, Microsoft a lancé le Migrate Switzerland Day. Sorte de concours de migration de clients, il vise à promouvoir ses services en Suisse en déplaçant le plus possible de PME sur ses nouveaux datacenters. En un seul jour. Opération marketing certes, mais qui marquera peut-être le vrai point de départ du renouvellement informatique des PME suisses.

Emmanuel Dardaine

emmanuel dardaine expert cloud