10 ans sans changer d’informatique : risque ou confort ?
Dans le monde des PME, informatique rime bien souvent avec immobilisme. Un conservatisme plutôt pragmatique me direz-vous. Mais, sans changement, est-il possible de répondre aux exigences imposées par un marché qui pousse à la transformation digitale ? La stagnation de leurs outils IT ne conduit-elle pas les petites entreprises à courir un risque bien plus important ?
Certes, changer pour changer n’est certainement pas judicieux. D’autant plus que l’informatique est généralement considérée comme un centre de coût sur lequel on essaye d’économiser, coûte que coûte. Allongement des périodes d’amortissement, mises-à-jour de versions logicielles retardées, ou encore stagnation technologique constituent la norme dans les PME. Une stratégie qui procure un certain confort, mais pour combien de temps ?
Consumérisation de l’informatique
Lorsque l’informatique s’est répandue dans les années 80-90, les entreprises étaient à la pointe des technologies IT. Et surtout, en avance sur le grand public. Mais ce décalage s’est inversé au fil du temps. La pénétration dans les ménages du Web, des réseaux sociaux et l’émergence des services gratuits (messagerie, partage de fichiers, services à la demande) ont contribué au développement rapide de l’informatique chez les particuliers.
Face à cette déferlante de technologies, les PME peinent à suivre le rythme. Acculées par ces évolutions techniques rapides, et confrontées à un déficit de conseil et de stratégie à long terme, les petites entreprises se contentent bien souvent de faire le strict minimum. Ce qui accentue inévitablement ce gouffre. Ce retard frustre les jeunes générations et les technophiles, qui subissent ce retour en arrière dans leur cadre professionnel.
Anticiper les évolutions technologiques
Pour être honnête, anticiper ces évolutions technologiques n’est pas simple. Pas plus que d’identifier l’outil qui pourra être adopté largement en interne. Notamment parce que le seul attrait technique n’est pas suffisant pour implanter une nouvelle application en entreprise. La facilité d’usage comme la conformité et la sécurité devront correspondre aux attentes des utilisateurs (resp. du responsable IT). Et pourtant, suivre les tendances du marché grand public devrait vous mettre la puce à l’oreille.
Prenons un exemple : l’engouement suscité il y a quelques années par Dropbox chez les privés. Simple, rapide, efficace : cet outil a rapidement détrôné chez les collaborateurs les outils conventionnels mis à disposition par leurs entreprises, comme le FTP. Aujourd’hui, le nombre d’outils de partage et de stockage de fichiers Cloud (Dropbox, OneDrive, Amazon Workdocs, ou encore Google Drive) a explosé. On les retrouve naturellement dans les PME, notamment grâce à l’émergence d’Office 365 pour ce qui concerne OneDrive. Pas étonnant lorsqu’on constate leur simplicité d’utilisation, et la mobilité et la flexibilité qu’ils procurent, reléguant parfois les serveurs de fichiers au rang d’antiquités.
Remettre en cause l’existant pour éviter la mort anticiper des solutions qu’on utilise
Parlons antiquités justement. Vous connaissez probablement Windows 7. Ce système d’exploitation, commercialisé en 2009, représente pourtant encore 38% des système d’exploitation en fonction dans le monde, contre 40% pour Windows 10. Et son support sera abandonné dès 2020. Ce qui signifie que, sans le savoir, votre entreprise court un risque non négligeable. Et devra au pire migrer tous ses postes au dernier moment pour continuer à bénéficier de mises à jour de sécurité.
vos systèmes vieux de 10 ans pourraient bien vous coûter bien plus qu’il n’y paraît.
Au même titre, que penser des serveurs de messagerie Exchange qui tournent encore dans de nombreuses PME ? Coûteuse en entretien et en exploitation, autant qu’à l’achat (licences, matériel), cette technologie est désormais et inéluctablement dépassée par son équivalent en ligne. La messagerie Exchange d’Office 365 offre sécurité et disponibilité, pour un espace de stockage décuplé et un coût moindre. Encore faut-il le savoir. Et faire le pas du changement.
Comparer pour être sûr d’avoir une offre dans le marché
Le déclencheur de cette transition pourrait bien être votre porte-monnaie. 3ème budget des PME, l’informatique représente un coût important. Et vos systèmes vieux de 10 ans pourraient bien vous coûter bien plus qu’il n’y paraît. Tout comme vous mettez en concurrence vos forfaits mobiles ou vos assurances, challenger vos coûts IT à intervalle régulier est crucial.
Et même si un investissement initial sera nécessaire – toute migration a un coût, changer d’informatique pourrait s’avérer payant à court terme pour votre budget et votre compétitivité. Un exemple ? En comparant le coût de l’hébergement local d’un serveur chez nos clients, et un hébergement Cloud équivalent, nous constatons traditionnellement une économie de 25% au bout de 3 ans. Pas négligeable, non ?
Malgré cette source d’économie potentielle, la peur du changement engendré par une migration informatique est souvent la plus forte. Et fait reculer les décideurs, les patrons ou les responsables informatiques. Alors qu’avec la mise en œuvre des bons outils, cette crainte se dégonfle rapidement.
Besoin d’un regard externe
Le changement et l’évolution de votre informatique est un mal nécessaire qui vous permettra de minimiser les risques et d’anticiper une perte de productivité sur le long terme. Vouloir rester trop longs temps dans une zone de confort sans remise en question vous conduira à une prise de risque bien plus important qu’un changement régulier et maîtrisé.
Mais peut-être qu’avant de tout remettre à plat, vous aimeriez un regard extérieur ? N’hésitez pas à nous contacter nous sommes spécialisés dans la transformation numérique et nous aidons quotidiennement les entreprises en Suisse romande à transformer leur informatique tout en maîtrisant les risques.