Dans le secteur financier, et notamment les Family Office, confiance et discrétion sont de rigueur. Mais à l’ère du tout numérique, assurer cette exigence impose aux gestionnaires de fortune de se réinventer. Combiner un haut niveau de sécurité et un accès rapide et mobile à des données qu’il faut aussi partager relève parfois du tour de force. C’est pourtant ce qu’a réussi Multiplus Finance en confiant son informatique au Cloud de Steel Blue.

Banques privées, gestionnaires de fortune, family offices : les sociétés genevoises de la finance sont confrontées à un vrai challenge. Elles doivent protéger les données sensibles que leur clientèle leur confie, alors que les attaques informatiques n’ont jamais été aussi nombreuses. Leur exposition est d’autant plus forte qu’elles doivent assurer en parallèle la transformation digitale de leur activité. Les changements réglementaires (RGPD, future LPD) renforcent encore le défi auquel elles sont confrontées.

Pour y faire face, choisir la bonne technologie et le bon prestataire pour l’exploiter est donc crucial. Dans ce contexte, Multiplus Finance l’a bien compris, et a confié l’entier de son informatique à Steel Blue. L’association de l’expertise Cloud de Steel Blue, et de la sécurité de ses services de Cloud public ont convaincu son directeur, Imre de Habsbourg-Lorraine, qui explique son choix :

Pour garantir les standards de sécurité et de performance de notre secteur, notre informatique était déjà externalisée chez un fournisseur de la place genevoise. Nous cherchions toutefois un prestataire informatique plus réactif, qui puisse répondre à nos questions au quotidien et qui remette à niveau nos systèmes vieillissants. Si la dématérialisation de tout notre parc – y compris nos postes de travail – était un changement majeur, les garanties de fiabilité, de sécurité et de flexibilité nous ont convaincus. L’exemple d’institutions de référence telles qu’UBS, la FINMA ou l’Association Suisse des Banquiers, qui vont toutes dans le sens du Cloud Public, nous rassurait aussi. Avec un exploitant tel que Steel Blue, à notre échelle, nous savions que notre choix était le bon.

Pour assurer la sécurisation des données, Steel Blue a proposé à Multiplus d’opter pour une solution de cryptage, sans surcoût. Ainsi toutes les données de Multiplus (e-mails, espaces de stockage, bureau virtuel, sauvegardes) sont chiffrées à l’aide de ses propres clés de cryptage rendant l’accès aux données impossible au fournisseur de l’hébergement Cloud public.

Lors de nos discussions avec Steel Blue, nous avons très rapidement compris que garantir la confidentialité de nos données avec un cryptage intégral serait un réel avantage. Pour notre activité, c’est une quasi-obligation. Et Steel Blue, grâce à ses services dans le Cloud public, a été le seul prestataire informatique de Genève à nous proposer ce type de solution. Quelle PME peut s’offrir une solution de cryptage en local de toute son informatique ? Aucune. Les autres alternatives sont financièrement inaccessibles.

En plus de l’excellence technologique, la flexibilité et le support illimité en temps des services Steel Blue ont participé à convaincre Multiplus de basculer dans le Cloud public. Monsieur de Habsbourg-Lorraine détaille ses attentes en la matière :

Chez Multiplus, nous sommes une petite équipe et nous n’avons pas d’informaticien à demeure. Nos nombreux déplacements nous laissent peu de temps pour gérer toutes les questions relatives à l’informatique. Nous avions besoin d’un prestataire informatique fiable et disponible. Le service tout-inclus et le support illimité offerts par Steel Blue nous ont séduits. Nous savons qu’en cas de besoin, nous pouvons compter sur eux pour nous épauler sans devoir nous demander quel sera le coût de ce service. Le forfait tout inclus nous permet de mieux maîtriser notre budget informatique et d’être plus serein dans notre usage de l’informatique. Il est également très appréciable de se sentir libre avec les contrats sans engagement. Nous avons la liberté de faire évoluer nos services à la hausse ou à la baisse. Ce que nous faisons : en 4 mois, notre parc a déjà évolué 4 fois !

La révolution Cloud est bel et bien enclenchée dans le domaine de la banque et de la finance. Et s’impose même progressivement aux TPE et PME du secteur. Pour Multiplus, le virage est désormais pris : la société profite, en plus d’une sécurité et d’une fiabilité accrue, de services haut de gamme à des prix compétitifs, qui renforcent sont efficacité et la maîtrise de son budget. Et par conséquent, sa présence sur le marché. Le Cloud public Steel Blue a constitué tout simplement pour Multiplus une opportunité de rester dans la course.

Souvenez-vous (ou pas) : il y a 8 ans, Microsoft annonçait fièrement le lancement d’Office 365. A l’époque déjà, l’objectif de Microsoft consistait à proposer ses licences Office sous forme d’abonnement, et de les combiner avec des produits en ligne. Des services d’entreprise tels qu’Exchange ou le stockage Cloud OneDrive devenaient alors accessibles aux PME. Alors qu’ils étaient réservés aux grandes entreprises, pour cause d’investissements lourds.

Si en apparence, Microsoft ne faisait que céder à la mode de l’abonnement, ce changement était plus profond qu’il n’y paraissait. Tout d’abord, le coût des abonnements reflétait le cycle de renouvellement des licences Office, à savoir 3 ans. Les PME rentraient ainsi dans le rang, elles qui avaient l’habitude de sauter une version sur deux, en amortissant les licences achetées sur 6 ans. En conséquence Microsoft augmentait « sensiblement » ses revenue Office.

Office 365 : un virage stratégique

Par ailleurs, l’abonnement permettait aux utilisateurs de bénéficier, pour chaque licence active, de mises à jour continues. Microsoft inaugurait ainsi ce mode de déploiement, qui devenait la norme chez l’ensemble des éditeurs de logiciels. Et même si cela nous fait faire parfois quelques cheveux gris, il faut avouer que cette mise à niveau permanente a au moins le mérite de contrer rapidement les failles de sécurité, toujours plus nombreuses.

En 8 ans, Microsoft a converti 20% du marché des entreprises vers Office 365

Mais le vrai changement était en fait ailleurs : en proposant ses propres services en abonnement, Microsoft devenait opérateur. Jusqu’alors, le modèle de vente s’appuyait sur les revendeurs, qui commercialisaient les licences – Exchange par exemple – et installaient le matériel qu’ils avaient vendu chez les clients en y ajoutant leurs services de déploiement, de support et maintenance. Résultat : depuis le lancement de ce produit, la pénétration mondiale d’Office 365 dans les entreprises atteint 20%. Pas si mal, en si peu de temps et en partant de zéro.

Mais alors, quel impact sur mon poste de travail, me direz-vous ? Eh bien, Microsoft semble renouveler cette expérience avec les postes de travail. Et le tournant que le marché va prendre pourrait être aussi rapide que celui négocié avec Office 365.

Le poste de travail, prochain champ de bataille du Cloud

Le mouvement de Microsoft sur le marché des postes de travail virtuels annonce une mutation profonde et rapide des entreprises. Si Microsoft avait jusqu’à maintenant négligé ce marché, c’est probablement pour deux raisons principales.

La première : Microsoft dispose d’un historique imposant, et d’un portefeuille de produits très large. Cela ne facilite pas les mouvements rapides. Surtout lorsque les licences Windows, par exemple, risquent d’être cannibalisées par les services de postes de travail virtuels. Pour Microsoft, qui reprendrait d’une main ce qu’il a cédé de l’autre, cela serait sans réel effet. Mais pas pour les fabricants de matériel, qui seraient concurrencés directement par Microsoft, dans un marché du matériel PC en pleine crise.

Seconde raison : Microsoft n’a pas toujours perçu rapidement les mouvements du marché. On l’a vu avec des produits comme Slack (collaboration d’équipe), avec leurs services d’hébergement Cloud Azure, ou même lors de l’avènement d’Internet. Heureusement, ses capacités marketing, et sa trésorerie, lui permettent de rebondir rapidement. Côté postes de travail virtuels, il était temps de réagir, car la concurrence s’est renforcée entre temps.

Poste de travail

Amazon est un leader sur ce marché, et propose Workspaces – son offre DaaS, Desktop as a Service – depuis plusieurs années. Ce produit fait partie des 10 plus vendus sur le continent américain. Plus récemment, Citrix – un éditeur aussi, spécialisé dans les logiciels de virtualisation de postes – a annoncé un produit hébergé et géré par ses soins, alors qu’il se reposait aussi sur un écosystème de partenaires.

Une offre de terminaux légers qui explose

Autre signe qui ne trompe pas : le renforcement du marché des terminaux. Car si les postes de travail deviennent virtuels, il faut tout de même un appareil bien physique même, s’il est simplifié, pour connecter clavier, souris, et écrans. Dell, qui avait racheté Wyse, le pionnier en la matière, vient de revoir de fond en comble sa gamme. Et vient concurrencer directement HP, bien conscient que le marché du PC ne s’arrêtera pas de ralentir. D’autres fournisseurs fourbissent leurs armes et viennent concurrencer ces acteurs historiques.

Ainsi, pour le coût modeste d’un terminal, et une location de quelques dizaines de francs par mois (hors support), vous profitez d’une solution de bureau virtuel fiable et économique, payée à l’unité, sans les inconvénients du matériel et sans investissement. Comme pour Office 365, les solutions des grandes entreprises atteignent ainsi les PME. Avec les avantages du Cloud : redondance, paiement à l’usage, flexibilité, mobilité.

Le mouvement combiné de Microsoft et de fabricants de terminaux annonce donc une accélération probable de l’adoption de ces solutions, et d’une mutation complète du marché. On peut s’attendre à des annonces de la part d’Amazon lors de leur grand-messe annuelle qui se tiendra en novembre prochain. Et si d’ici-là, vous souhaitez parler poste de travail virtuel, prenez-contact avec nous : nous avons une bonne vision de ce que nous réserve ce marché, et surtout de ce que vous pouvez en tirer dans votre PME.

Emmanuel Dardaine

emmanuel dardaine expert cloud

Dans le monde des PME, informatique rime bien souvent avec immobilisme. Un conservatisme plutôt pragmatique me direz-vous. Mais, sans changement, est-il possible de répondre aux exigences imposées par un marché qui pousse à la transformation digitale ?  La stagnation de leurs outils IT ne conduit-elle pas les petites entreprises à courir un risque bien plus important ?

Certes, changer pour changer n’est certainement pas judicieux. D’autant plus que l’informatique est généralement considérée comme un centre de coût sur lequel on essaye d’économiser, coûte que coûte. Allongement des périodes d’amortissement, mises-à-jour de versions logicielles retardées, ou encore stagnation technologique constituent la norme dans les PME. Une stratégie qui procure un certain confort, mais pour combien de temps ?

Consumérisation de l’informatique

Lorsque l’informatique s’est répandue dans les années 80-90, les entreprises étaient à la pointe des technologies IT. Et surtout, en avance sur le grand public. Mais ce décalage s’est inversé au fil du temps. La pénétration dans les ménages du Web, des réseaux sociaux et l’émergence des services gratuits (messagerie, partage de fichiers, services à la demande) ont contribué au développement rapide de l’informatique chez les particuliers.

Face à cette déferlante de technologies, les PME peinent à suivre le rythme. Acculées par ces évolutions techniques rapides, et confrontées à un déficit de conseil et de stratégie à long terme, les petites entreprises se contentent bien souvent de faire le strict minimum. Ce qui accentue inévitablement ce gouffre. Ce retard frustre les jeunes générations et les technophiles, qui subissent ce retour en arrière dans leur cadre professionnel.

Anticiper les évolutions technologiques

Pour être honnête, anticiper ces évolutions technologiques n’est pas simple. Pas plus que d’identifier l’outil qui pourra être adopté largement en interne. Notamment parce que le seul attrait technique n’est pas suffisant pour implanter une nouvelle application en entreprise. La facilité d’usage comme la conformité et la sécurité devront correspondre aux attentes des utilisateurs (resp. du responsable IT). Et pourtant, suivre les tendances du marché grand public devrait vous mettre la puce à l’oreille.

Prenons un exemple : l’engouement suscité il y a quelques années par Dropbox chez les privés. Simple, rapide, efficace : cet outil a rapidement détrôné chez les collaborateurs les outils conventionnels mis à disposition par leurs entreprises, comme le FTP. Aujourd’hui, le nombre d’outils de partage et de stockage de fichiers Cloud (Dropbox, OneDrive, Amazon Workdocs, ou encore Google Drive) a explosé. On les retrouve naturellement dans les PME, notamment grâce à l’émergence d’Office 365 pour ce qui concerne OneDrive. Pas étonnant lorsqu’on constate leur simplicité d’utilisation, et la mobilité et la flexibilité qu’ils procurent, reléguant parfois les serveurs de fichiers au rang d’antiquités.

Remettre en cause l’existant pour éviter la mort anticiper des solutions qu’on utilise

Parlons antiquités justement. Vous connaissez probablement Windows 7. Ce système d’exploitation, commercialisé en 2009, représente pourtant encore 38% des système d’exploitation en fonction dans le monde, contre 40% pour Windows 10. Et son support sera abandonné dès 2020. Ce qui signifie que, sans le savoir, votre entreprise court un risque non négligeable. Et devra au pire migrer tous ses postes au dernier moment pour continuer à bénéficier de mises à jour de sécurité.

vos systèmes vieux de 10 ans pourraient bien vous coûter bien plus qu’il n’y paraît.

Au même titre, que penser des serveurs de messagerie Exchange qui tournent encore dans de nombreuses PME ? Coûteuse en entretien et en exploitation, autant qu’à l’achat (licences, matériel), cette technologie est désormais et inéluctablement dépassée par son équivalent en ligne. La messagerie Exchange d’Office 365 offre sécurité et disponibilité, pour un espace de stockage décuplé et un coût moindre. Encore faut-il le savoir. Et faire le pas du changement.

Comparer pour être sûr d’avoir une offre dans le marché

Le déclencheur de cette transition pourrait bien être votre porte-monnaie. 3ème budget des PME, l’informatique représente un coût important. Et vos systèmes vieux de 10 ans pourraient bien vous coûter bien plus qu’il n’y paraît. Tout comme vous mettez en concurrence vos forfaits mobiles ou vos assurances, challenger vos coûts IT à intervalle régulier est crucial.

Et même si un investissement initial sera nécessaire – toute migration a un coût, changer d’informatique pourrait s’avérer payant à court terme pour votre budget et votre compétitivité. Un exemple ? En comparant le coût de l’hébergement local d’un serveur chez nos clients, et un hébergement Cloud équivalent, nous constatons traditionnellement une économie de 25% au bout de 3 ans. Pas négligeable, non ?

Malgré cette source d’économie potentielle, la peur du changement engendré par une migration informatique est souvent la plus forte. Et fait reculer les décideurs, les patrons ou les responsables informatiques. Alors qu’avec la mise en œuvre des bons outils, cette crainte se dégonfle rapidement.

Besoin d’un regard externe

Le changement et l’évolution de votre informatique est un mal nécessaire qui vous permettra de minimiser les risques et d’anticiper une perte de productivité sur le long terme. Vouloir rester trop longs temps dans une zone de confort sans remise en question vous conduira à une prise de risque bien plus important qu’un changement régulier et maîtrisé.

Mais peut-être qu’avant de tout remettre à plat, vous aimeriez un regard extérieur ? N’hésitez pas à nous contacter nous sommes spécialisés dans la transformation numérique et nous aidons quotidiennement les entreprises en Suisse romande à transformer leur informatique tout en maîtrisant les risques.