Les 5 questions à se poser avant de se lancer dans le Cloud
Avec l’arrivée en Suisse de Google et Microsoft, deux des principaux acteurs du Cloud Public, est-il encore possible de passer à côté de cette technologie ? Cette révolution dans le monde de l’informatique prend de l’ampleur et devient un véritable enjeu pour les PME. Au moment de renouveler ou d’acheter du matériel informatique, mettre de côté l’option Cloud serait une erreur. Voici 5 questions basiques à vous poser avant de vous lancer.
Mais avant toute chose, commençons par le commencement : de quoi s’agit-il exactement ? En deux mots, le Cloud public vous permet de louer des ressources (serveur, stockage, poste de travail) et d’y accéder à travers Internet sans vous occuper du matériel ou des détails d’infrastructure. Au final, il s’agit de bénéficier d’une infrastructure informatique à la demande sous forme de service.
Si certains dirigeants d’entreprise se montrent encore réticents à l’idée d’externaliser leur IT dans le Cloud, pour des raisons de sécurité ou de protection des données, légitimes ou pas, il est désormais impossible de ne pas envisager une alternative Cloud lors du renouvellement de son informatique. Alors pour vous aider à aller plus loin, entamons une réflexion en 5 questions.
Pourquoi me lancer dans le Cloud ?
Le Cloud devient un passage obligatoire pour les entreprises et présente de nombreux avantages. Tout d’abord l’agilité : monter une infrastructure ne prend que quelques minutes, avec la possibilité de choisir les briques qui collent à vos besoins du moment. Le « time to market » s’en trouve considérablement réduit.
Autre atout, l’évolutivité : votre infrastructure s’adapte à vos besoins sans aucune limite. Idéal quand on ne peut pas prédire l’évolution de sa société ou la montée en charge de ses serveurs.
Le choix du Cloud est aussi celui de l’efficacité : il vous donne le droit à l’erreur sans mettre en danger votre trésorerie. Le Cloud permet de créer, d’utiliser et de supprimer des ressources sans aucune restriction. Et votre facture s’adapte à votre usage : vos tests de quelques jours ne viennent pas grever votre budget. Fini donc les risques liés au dimensionnement de vos machines et à leur amortissement.
Comment dois-je choisir mon fournisseur de Cloud ?
Avant de confier son informatique au Cloud public, il est légitime de se demander si les tarifs sont transparents ou si la gamme de services permettra de répondre à vos besoins actuels ou futurs. Ou encore, si des garanties de disponibilité et de sécurité sont disponibles. Les questions sont donc nombreuses pour identifier le bon fournisseur Cloud.
Le plus simple consiste à vous faire aider par un spécialiste du Cloud et à garder à l’esprit le grand principe du Cloud : « pay as you go ». Vous devriez ainsi être libre de faire évoluer à la hausse ou à la baisse votre informatique sans aucune restriction.
Nous constatons chez nos clients que l’externalisation Cloud permet une économie au bout de 3 années de 25% sur le coût total de possession de votre infrastructure.
Vérifiez également la capacité de votre fournisseur à assurer la sécurité de vos données et sa conformité avec les certifications du moment. En particulier, le cryptage automatique des données, et le respect des certifications telles que ISO 27001 / 27017 / 27018, PCI DSS, ou encore RGPD.
Chez Steel Blue lors de l’accompagnent nos clients, nous basons notre choix sur 3 axes : couverture fonctionnelle, prix, et localisation. Une manière simple de trancher et de choisir le bon fournisseur.
Quels sont les différents critères à évaluer avant de me lancer ?
Avant même de déployer vos ressources Cloud, vous devrez définir vos besoins et l’architecture à mettre en place. Parmi les caractéristiques indispensables, on citera :
- la possibilité de mettre en place une stratégie de gouvernance : puis-je gérer les droits d’accès et sécuriser mes données en accord avec mes attentes et les réglementations auxquelles je suis assujetti ?
- identifier les fonctionnalités indispensables : répartition de charge, montée en charge automatique (autoscaling), cryptage des données, ou compatibilité de vos licences existantes
- la scalabilité et la flexibilité : est-il possible de faire évoluer mes machines ou mon infrastructure rapidement et sans contrainte ? puis-je déplacer mes applications les unes après les autres dans mon Cloud ?
- identifier le type de Cloud pertinent (IaaS, PaaS, SaaS) en fonction de mes besoins et usages ; par exemple, si je désire partager et synchroniser mes fichiers, une solution Software as a Service répondra certainement mieux à mes besoins
Cette étape vous permettra de préparer votre feuille de route et de définir l’architecture de votre informatique en mode Cloud. Votre migration sera beaucoup plus simple et vous aurez identifié les zones de risques.
Combien cela va-t-il me coûter en moyenne sur l’année ?
Les prix du Cloud varient en fonction de vos besoins et pourront naturellement différer si vous recherchez à héberger une petite application Web, ou une ferme de 40 serveurs pour un projet d’intelligence artificielle.
La difficulté majeure ne réside cependant pas ici, mais dans le changement de paradigme. Comment comparer mon modèle d’informatique classique – à l’achat – avec une location dans le Cloud ? Si vous comparez le prix d’achat de votre serveur et le coût d’une machine équivalente dans le Cloud, il se peut que vous ayez tout faux.
L’étendue des services Cloud dépassera largement ce que vous offre l’achat d’une simple machine (redondance matérielle naturelle, solution de backup automatique intégrée, outils de supervision et de monitoring, climatisation, électricité). L’idéal est de vous faire accompagner par un expert capable de comparer les 2 modèles en prenant en compte leurs subtilités. L’article suivant publié sur notre blog devrait vous aider à y voir plus clair.
Mais pour être plus concret, nous constatons chez nos clients que l’externalisation Cloud permet une économie au bout de 3 années de 25% sur le coût total de possession de votre infrastructure.
Où sont mes données exactement ?
Lors de l’externalisation des données dans le Cloud, il réside toujours une petite crainte. Mais en y regardant de plus près, le Cloud public est loin de se résumer à un simple envoi de donnée dans une nébuleuse. Quasiment tous les fournisseurs Cloud offrent le choix dans la localisation des données. D’ailleurs Microsoft devrait d’ici fin 2019 vous permettre d’héberger vos données sur son Cloud Azure en Suisse, service déjà offert par Google Cloud.
La réversibilité des données est elle aussi disponible sans aucune contrainte. Les bandes passantes très importante permettent de récupérer rapidement des données en cas de besoin. Pour les plus frileux, une copie régulière chez un autre fournisseur Cloud est très simple à installer et n’handicapera pas votre budget informatique. Par exemple, un stockage de 2TB vous coûtera 85 francs par mois. Imbattable, non ?
L’évolution technologique apportée par le Cloud est sans précédent : son industrialisation, son agilité et sa flexibilité lui permettent de répondre à tous les usages, même futurs. Sa facturation à la consommation le rend économiquement très attractif et libère les entreprises des contraintes financières liées au modèle de l‘achat et de l’exploitation.
L’adoption dans les petites entreprises d’une logique « Cloud first » n’est donc plus qu’une question de temps, et ne s’inversera plus. Elle sera accélérée par la course effrénée à laquelle se livrent les opérateurs majeurs du Cloud, grâce à des offres toujours plus larges et compétitives. Au final, l’enjeu pour vous sera surtout de faire le premier pas. Chez Steel Blue nous pratiquons la majorité des Cloud de manière neutre. Nous serons ravis de vous aider à « trouver chaussure à votre pied » et vous conseiller dans votre migration vers le Cloud. Ou tout simplement dans la réalisation d’un comparatif.