La Suisse a longtemps privilégié son positionnement de coffre-fort numérique. Arguant d’une stabilité et d’une protection plus élevée de ses données, ses hébergeurs se font désormais titiller par les géants du Cloud. La modification de la législation et la guerre des prix auront raison de cette approche. A tel point que des porte-étendards helvètes montrent désormais la voie.

Si vous avez raté l’information, c’est bien dommage. Car elle avait une valeur plus que symbolique. En avril dernier, la FINMA annonçait un assouplissement drastique de ses règles du jeu pour les organisations qui dépendent d’elle. Dans les faits, elle autorise désormais les banques privées et les assurances à stocker des données dans le Cloud public. L’organisme de contrôle financier, jusqu’alors assez frileux sur le sujet, n’impose désormais plus qu’une condition : que le Cloud public sélectionné soit accessible depuis la Suisse. Ce qui doit au final n’exclure du jeu que la Chine et la Corée du Nord.

Les banques privées aux portes du Cloud Public

Pourquoi un tel revirement ? Tout simplement parce que les systèmes informatiques se globalisent. Il n’y a qu’à voir l’annonce récente de Microsoft qui procède à des tests de l’infrastructure d’échange bancaire SWIFT dans son Cloud Azure. Dans ces conditions, restreindre le panel des choix informatiques aux organismes financiers les contraint à rater certaines opportunités (fournisseurs, technologies). Et ceci, sans compter sur les économies d’échelles qui sont réalisables en déplaçant une partie de ses ressources dans le Cloud public. La FINMA a probablement vu là un enjeu de compétitivité majeur.

On apprend notamment que plus de 50% des PME helvètes auront déplacé leurs données dans le Cloud public d’ici à 2020

De fait, les secteurs stratégiques suisses s’ouvrent progressivement, mais de plus en plus rapidement, au Cloud public. Un autre exemple ? La biochimie évidemment. Novartis ou encore Merck ont annoncé des projets de stockage ou de traitement de données dans le Cloud. On peut compter sur ces fleurons pour avoir analysé en profondeur les risques qu’ils auraient pu prendre en externalisant une partie de leur informatique. Avec en filigrane de leur réflexion, une question cruciale : quel risque concurrentiel prendraient-ils à ne pas y aller (et non pas l’inverse).

Les administrations suisses ont déjà fait le pas…

Encore plus emblématique, les administrations publiques ne sont pas en reste. Swisstopo héberge depuis maintenant longtemps ses données géographiques dans le Cloud d’Amazon Web Services (AWS), le leader mondial en la matière. La croissance exponentielle de ses données l’a forcé à trouver un fournisseur capable de suivre le rythme sans faire exploser ses coûts.

Plus récemment, les CFF ont annoncé lancer des projets avant-gardistes dans le domaine de l’analyse de données (Big Data) avec Amazon Web Services. Et la Poste indique avoir conclu un contrat de 4 millions, toujours avec Amazon, sur des technologies avancées telles que l’apprentissage machine (machine learning) ou l’Internet des Objets (IoT).

Et les PME ?

Qu’en est-il pour les PME me direz-vous ? Certes, ces exemples font référence à des mastodontes sur leur marché. Mais la tendance gagne aussi les petites entreprises, avec l’effet de décalage dans le temps habituel. Les technologies ruissellent des grands vers les petits, il en a toujours été ainsi. D’ailleurs Swisscom ne s’y est pas trompé, qui a ajouté il y a quelques mois AWS et Azure à son portefeuille de produits IT dédiés aux entreprises, et en focalisant largement sa communication sur les PME/PMI.

La question des risques liés au Cloud public n’est plus d’actualité. Le vrai risque pour votre entreprise serait de ne pas y aller maintenant.

Dernier fait saillant, le plus marquant probablement. Le SWICO – l’organisme qui regroupe les fournisseurs de services informatiques en Suisse – a publié récemment son état des lieux des technologies de l’information dans la Confédération. Et dans le domaine du Cloud public, ses conclusions sont assez tranchées. Et sans appel. En substance, il prédit à court terme une résistance des acteurs locaux, mais à moyen terme une évasion rapide des données des entreprises suisses dans le Cloud public, ne laissant aux opérateurs Cloud domestiques que des marchés de niche.

Le Cloud public est prêt à accueillir votre entreprise

Cette observation va dans le sens d’une étude récente menée par ICT Journal, une des références suisses de la presse informatique. On y apprend notamment que plus de 50% des PME helvètes auront déplacé leurs données dans le Cloud public d’ici à 2020. Le train est donc en marche, même pour les petites structures. Si dans la vôtre, vous n’avez pas encore envisagé votre transition, il est encore temps d’embarquer.

Et si des questions existentielles vous taraudent encore l’esprit – quel est le risque ? est-ce le bon moment ?, vous ne vous posez a priori pas les bonnes questions. Demandez-vous plutôt quel risque allez-vous faire prendre à votre société si nous n’y allez pas maintenant. Ou encore, quel risque vous allez faire courir à vos données si vous ne vous tournez pas vers la sécurité optimale du Cloud public.

Depuis près de 4 ans, Steel Blue s’est spécialisée dans le Cloud public pour les PME. Afin de les accompagner en tout sérénité vers l’externalisation et la dématérialisation de leur informatique. Car le mouvement est inéluctable. Libre à vous de l’ignorer. Mais si finalement vous vous décidez, vous savez à quelle porte frapper. Nous serons ravis de vous accompagner dans le Cloud public !

Emmanuel Dardaine

emmanuel-dardaine-expert-cloud


Dans certains domaines d’activité, la mobilité est plus qu’un enjeu et devient une obligation. C’est le cas pour DTA formation, une jeune société spécialisée dans la formation aux premiers secours  pour les particuliers, les entreprises et les professionnels de la santé.

En septembre dernier, M. Dulliand, directeur de DTA formation nous expliquait que les formateurs de DTA se déplacent directement au sein des entreprises pour dispenser leur cours. Cette mobilité est appréciée surtout en entreprise car le personnel n’a plus besoin de se déplacer à l’extérieur, un vrai gain de temps !
Mais pour M. Dulliand, offrir cette souplesse a demandé quelques adaptations dans l’organisation, dans les méthodes de travail et à la gestion des documents internes comme il nous l’explique :

« Notre société repose sur une équipe de 20 formateurs qui est très souvent en déplacement sur le terrain. Nos formateurs doivent pouvoir accéder aux différents supports de formation sans contraintes et depuis n’importe où. Dans notre activité, il est très important de faire un suivi des documents et de leur mise à jour régulièrement. Dans le domaine médical, les choses évoluent vite et l’on doit être sûr d’avoir les bonnes informations. Un simple serveur de fichier n’aurait pas convenu à nos besoins. »

M. Dulliand, déjà en contact avec Steel Blue pour un service de sauvegarde Cloud, nous a tout simplement contacté pour trouver une solution à ses besoins de stockage, de partage de document et de mobilité.

Nous avons très rapidement orienté DTA formation vers notre service Steel Workgroup, un outil collaboratif simple et performant. Suite à une présentation complète de l’outil dans les bureaux de M. Dulliand, ce dernier nous a tout de suite fait part de son intérêt.

« Nous avons très vite pu nous rendre compte de l’intérêt de la solution et des fonctions avancées qu’il présentait. L’accès au fichier via un simple navigateur web correspondait à nos attentes. Cependant, avant de faire le pas je souhaite pouvoir utiliser l’outil et me familiariser avec son fonctionnement. Il était important pour nous d’être sûr que la solution répondrait à nos besoins présents et puisse nous accompagner tout au long de notre développement. Avec 1TB d’espace de stockage par utilisateur et les nombreuses fonctionnalités, nous sommes tranquilles. »

Tout naturellement, nous avons proposé à M. Dulliand de créer un compte de test pour ses collaborateurs et cela gratuitement. Après un peu moins de 2 semaines, nous avons créé la plateforme collaborative de production et planifier à notre tour une formation pour toute l’équipe de DTA.

« Nous n’avons pas eu besoin de tester le service très longtemps. Ça prise en mains est très rapide. L’outil permet vraiment de facilement synchroniser des fichiers et de les partager en allouant des droits en lecture, ou en écriture. Le partage de fichier se faisant à l’aide de liens sécurisés nous voyons aussi à terme la possibilité de mettre à disposition des participants aux formations un accès aux supports en version électronique. Le fait de pouvoir restreindre le téléchargement ou l’impression du document et un véritable plus pour protéger nos fichiers et notre travail. »

Alors si comme DTA formation, vous souhaitez voir à quoi ressemble notre outil collaboratif, 2 solutions :

Faire

une formation premier secours auprès de DTA c’est ici. Vous verrez l’utilisation de l’outil en grandeur nature. Et si vous tombez à la renverse, ils seront là pour vous réanimer. Ou plus simplement vous pouvez nous contacter pour une présentation dans vos bureaux ou en ligne. Vous pourrez aussi comme DTA Formation tester gratuitement notre service, sans engagement.

Comment nous contactez ? C’est simple cliquez sur le bouton « Tester Steel Workgroup » et nous reviendrons vers vous très rapidement pour une présentation et un test.

 

 

C’est le retour du Coin des Solutions Business de Steel Blue. Mais au format vidéo cette fois. Découvrez comment assurer le partage et la synchronisation de fichiers en quelques clics et moins d’une minute.

Envie d’une démo en grandeur nature ? De tester gratuitement notre service Steel Workgroup ? Prenez contact avec nous en ajoutant votre adresse e-mail et en cliquant sur le bouton « En savoir plus sur Steel Workgroup ».