Depuis une décennie (déjà), le Cloud a révolutionné notre usage informatique. Les ressources sont massivement dématérialisées, leur accès est majoritairement mobile, et la facturation se fait à l’usage. Alors, on est reste là pour les 30 prochaines années ? Pas si sûr. L’ère du serverless arrive, et le futur se conjugue déjà au présent.

Chez Steel Blue, on est comme ça, on aime le Cloud. Et on aime surtout que nos clients bénéficient de tous ses avantages : flexibilité, agilité, prix, mobilité, robustesse. Pour autant, certains déploiements largement virtualisés restent assez classiques : des serveurs virtuels, sous Windows ou Linux, avec des disques d’une certaine capacité, et de la mémoire.

Attention, le Cloud a tout de même amené ce modèle à des niveaux de fiabilité et de fonctionnalité inconnus jusqu’alors, ou réservés aux multinationales : réplication géographique, coûts de stockage au ras des pâquerettes, capacité d’extension infinies, adaptation à la charge en temps réel. Certains géants ont bâti leur empire sur ces seules bases : AirB’n’B, Netflix, Dropbox. Une vraie révolution, ancrée pour longtemps dans la culture informatique des entreprises, grandes ou petites.

Le serveur Cloud : un modèle déjà ancien

Si l’on regarde le passé, même récent, les bouleversements en informatique ont eu tendance à s’installer dans le temps : Windows est toujours là, Internet aussi, et les ordinateurs personnels ne sont pas encore morts. Des modèles apparus il y a plusieurs dizaines d’années. Pourant, le Cloud tel qu’on le connaît aujourd’hui pourrait n’avoir été qu’une étape. Une sorte de préparation à une autre révolution, plus profonde encore : le serverless.

Si la dématérialisation informatique vous a permis d’éloigner définitivement vos vieilles machines poussiéreuses de vos locaux, le serverless – littéralement l’informatique sans serveur – pourrait bousculer la façon de concevoir les services informatiques. Prenons un exemple : vous aviez hier un serveur eCommerce avec sa base de données. Le temps et les affaires aidant, il a fallu augmenter la capacité de votre machine, pour qu’elle puisse suivre la cadence.

Une fois ce modèle épuisé, vous êtes passé au serveur Cloud : plus de matériel, et une capacité à grandir rapidement et à moindre coût, tout en augmentant la fiabilité. Petit plus : vous pouvez absorber les pics de trafic, le Black Friday par exemple, sans devoir anticiper particulièrement ou doubler votre budget : le Cloud vous offre le confort de la géométrie variable au prix le plus juste. Mais côté cour, la logique reste la même : il s’agit de serveurs, avec de la mémoire, des disques, et des processeurs (i.e. de la capacité de traitement).

Serverless : dimensionnez vos services, pas vos serveurs

Le serverless, lui, vous permet de vous affranchir de ces contraintes de dimensionnement. Vous ne souscrirez plus la location d’un certain nombre de serveurs, mais de la capacité de traitement brut. Votre base de données eCommerce ne vous coûtera plus pour sa puissance ou sa taille, mais bel et bien pour sa possibilité de traiter un certain nombre de requêtes par seconde, quelle que soit sa taille.

Ce que ça change ? Tout ! Prenons un exemple tout simple : un lave-linge. Son dimensionnement basique est lié à sa capacité. Mais parfois, il n’est pas plein, et parfois, il faut faire 2 machines de suite. Est-ce qu’il ne serait pas plus simple de ne payer que pour le nombre de machines que vous faites et le type de cycle, peu importe leur volume ? C’est un peu simpliste, mais c’est exactement cela le serverless. Avec l’avantage supplémentaire de ne pas avoir à entretenir ni même acheter le lave-linge… on est dans le Cloud !

Pour Netflix, encoder un film doit avoir un coût fixe, quels que soient sa longueur et son format. L’informatique serverless permet d’atteindre ce but.

Il est donc aujourd’hui possible de déployer des applications serverless sans se soucier de la machinerie. Et de ne payer que le moteur d’exécution, avec une garantie de traitement dans le temps. Les systèmes serverless sont d’ores et déjà nombreux : bases de données consommées au nombre de requêtes mais sans limite de taille, moteurs d’envoi et de réception d’emails, processus de traitement de données en lots, systèmes de gestion d’événements permettant de coordonner des processus entre eux, etc…

Des exemples concrets

Ca reste flou ? Prenons l’exemple de Netflix. Un nouveau film est ajouté au catalogue, et il faut l’encoder dans plusieurs formats, adaptés aux différents supports (TV, mobile). Or l’encodage pour le mobile prendra peut-être 2 fois plus de temps ou de puissance, et un film court sera traité plus rapidement qu’un film long. Mais, pour Netflix, le prix de location du film reste le même, quel que soit le support utilisé, et quel que soit la longueur du film. Il est donc primordial de disposer d’un coût de traitement unique qui ne soit pas associé à l’effort de traitement. La viabilité du modèle économique en dépend.

Plus près de nous, certaines applications de traitement de données volumineuses – dans la banque et la finance par exemple – migreront rapidement vers le modèle serverless. L’élément dimensionnant restera pour ces industries la capacité à traiter des volumes toujours plus importants de données dans un laps de temps fixe. Afin de disposer de données pertinentes à l’instant t, et surtout pas le lendemain quand il sera trop tard. Là encore, c’est une question de survie.

L’avenir proche risque donc de voir émerger de nouveaux modèles informatiques, et de nouveaux types d’applications, se reposant entièrement sur le modèle serverless. Le paiement à l’usage se renforcera et deviendra la norme. En attendant de passer au serverless, vous pouvez déjà entamer votre cheminement dans le Cloud en commençant simplement par la dématérialisation de votre informatique. Vous aurez déjà franchi un premier cap. Et si jamais le serverless a suscité de la curiosité chez vous, cliquez donc ici pour nous envoyer un message. Nous nous ferons un plaisir de venir discuter d’avenir avec vous.

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Tiens, votre serveur s’est arrêté ce matin. Rien de grave, cela lui arrive de temps en temps. Sauf que ce matin, c’est plus sérieux. Les disques de stockage de votre précieuse machine sont en panne. Et la redémarrer n’y changera rien. D’ailleurs elle ne redémarre pas. Dommage, car votre serveur héberge votre application critique ou les données sans lesquelles vous ne pouvez pas travailler. Aïe, ça pique…

Vous aviez bien entendu parler de l’achat d’un serveur de secours. Mais ça vous semblait coûteux et compliqué. La bonne nouvelle, c’est que vous avez mis en place un backup Cloud (de préférence). C’est déjà ça. Néanmoins il ne s’agit plus aujourd’hui de simplement remettre en ligne quelques fichiers. Mais bel et bien de reconstruire une machine complète, avec son système d’exploitation. Et en ordre de marche de préférence. Alors que vous comptiez dessus pour saisir des données importantes ou finaliser un projet avant la fin de la semaine. On dirait que les choses se compliquent.

Serveur Cloud : simple comme une image

Si votre machine avait déjà été dans le Cloud, les choses auraient été plus simples. Mais avec des si… On ne va pas refaire le match, non ? Vous n’êtes pas encore passé au Cloud, et vous avez vos (bonnes) raisons : vous préférez garder pour le moment vos serveurs chez vous, ou alors vous êtes contraint de travailler avec des serveurs dédiés, par exemple. Tout n’est pas perdu pour autant : vous pouvez tout de même profiter du Cloud pour remonter votre niveau de fiabilité. Comment ? En déployant un plan de reprise d’activité (PRA, DRP en anglais) et un serveur Cloud de secours. On vous dit comment.

Première étape, procéder à une image Cloud de la machine. Si vos sauvegardes Cloud fonctionnent avec Cloudberry, bonne pioche ! Ce logiciel offre cette option depuis plusieurs mois. Pour réduire le volume, ne sauvegardez que les partitions du système d’exploitation. Cela ne nécessitera que quelques GB : coûts réduits sur le stockage Cloud, et trafic limité pour la copie. Et surtout, recommencez l’opération tous les jours, histoire de ne pas mettre de côté une machine hors d’âge. Les sauvegardes suivantes ne remontent que les blocs de données qui ont été modifiés, et donc l’effort est alors insignifiant.

le B-A-BA : préparer votre plan de reprise d’activité

Une fois votre machine au chaud, procédez une première fois à sa remise en ligne. C’est simple, vous pouvez tout piloter depuis Cloudberry : sélection de la « taille » de la machine, choix du type de système, et du réseau Cloud sur lequel l’installer. Il n’y a plus qu’à cliquer sur le bouton magique. En quelques minutes, votre machine virtuelle sera créée, dans un état à l’identique de votre dernière sauvegarde : les applications sont là, avec toutes leurs configurations. Pour parachever votre test, vous devrez donner l’accès à la machine à vos collaborateurs. Soit avec un VPN, soit avec des règles de filtrage IP strictes. Une fois que vous avez accès à la machine, votre test est concluant, et il s’arrête là.

5 minutes et quelques francs : c’est tout ce que vous coûtera votre machine de secours. Pas mal comme bouée de sauvetage de votre PME.

Vient le jour J (qu’on ne vous souhaite pas évidemment). Le fameux matin où votre machine s’enrhume. Et au lieu de suer sang et eau, vous êtes à l’aise : vous savez que vous disposez d’une image fiable, et vous connaissez la procédure pour exécuter votre plan de reprise. Evidemment, le vrai confort consistera à confier ces tâches à un expert en la matière. Vous vous concentrez sur la gestion de crise interne, et vous nous laissez remonter votre serveur. Histoire de redémarrer votre machine en quelques dizaines de minutes, montre en main.

Ok, mais ça coûte quoi au juste une solution de DRP Cloud ?

D’un point de vue financier, sauvegarder les partitions du système d’exploitation ne demandera que quelques dizaines de GigaOctets. Comptez 45.- pour 100GB, ce qui fera probablement l’affaire. Et pour le serveur de secours ? C’est simple : rien. Tant que vous ne l’activez pas, vous ne faites que stocker son image dans vos 100GB. Il ne vous coûtera qu’au moment de son utilisation. Pour un dimensionnement standard (2vCPU, 4GB de RAM), on parle de quelques centaines de francs par mois complet. Mais avec un paiement à l’usage, au jour le jour. Management compris. Ajoutez à cela les frais de main d’oeuvre pour la mise en ligne, et vous aurez fait le tour de la question des coûts. On ne vous parle évidemment pas de la cerise sur le gâteau : le stress en moins, et l’économie des pertes d’exploitation.

Finalement, bénéficier d’un plan de reprise d’activité n’est plus réservé aux multinationales. Les coûts de stockage et d’exécution de serveur de secours dans le Cloud mettent le DRP à la portée des plus petites structures. Si votre curiosité est piquée, on ne saurait que trop vous conseiller de jeter un oeil à la description de notre produit Steel Recovery : dédié aux PME, il met en oeuvre tout ce qui a été décrit plus haut pour assurer la continuité de votre activité. Et comme les actes valent mieux que les paroles, on vous propose de faire un test à nos frais. C’est simple, il suffit de rentrer votre adresse email dans le formulaire ci-dessous.

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La nouvelle avait fait sensation : une recherche Google consomme l’énergie nécessaire à faire chauffer une bouilloire. Mais l’informatique mondiale ne consomme finalement pas tant que ça. Les vertus du Green IT se trouvent ailleurs. Explications.

Les émissions de CO2 générées par les Technologies de l’Information et de la Communication représentent environ 2% de la pollution mondiale. Si l’on s’attarde sur les pays les plus accrocs aux nouvelles technologies (Etats-Unis, Japon, Europe), le pourcentage sera plutôt de l’ordre de 5 à 6 %.

Cette proportion est finalement faible, et même si cette consommation électrique deviendra rapidement un enjeu, le véritable problème écologique de l’informatique se trouve ailleurs : au niveau du recyclage des composants qui forment nos serveurs et nos ordinateurs. En 2016, seulement 20% de ces composants ont été collectés et recyclés. Et ils sont constitués de nombreux produits chimiques dangereux : cadmium, plomb, béryllium, mercure, chrome hexavalent… qui finissent dans la nature.

Les solutions Cloud à la rescousse de la planète

Pour adresser à la fois la question du recyclage et celle de la maîtrise énergétique, ni une ni deux : l’externalisation de votre informatique constitue la voie royale. Voyons comment dans le détail.

Commençons par vos serveurs : la consommation électrique et la production de froid pour leur maintien dans vos bureaux rerpésente énormément d’énergie (comptez environ 500 W par machine). Si l’on ajoute à cela le taux moyen d’utilisation d’un serveur à domicile (15 % en moyenne), on comprend ce que gaspillage signifie.

En passant dans le Cloud, on réduit grandement le nombre de serveurs nécessaires et on évite la surconsommation. Le taux d’utilisation moyen d’un serveur passe alors de 15% à 65 %.

Les récalcitrants opposeront à cette démarche la sécurité des données et les risques associés. Faisons l’analogie avec votre trésorerie. Vous ne la laissez plus dans un coffre-fort au fin fond de votre bureau, non ? Faites de même avec vos données, elle seront plus en sécurité dans le Cloud !

Allons encore un peu plus loin : les grands centres de données (Amazon, Azure) de par leur conception énergétique et le choix de leurs équipements sont 29 % moins énergivores que les datacenters locaux. Et certains grands hébergeurs comme Amazon mettent en place des fermes d’énergie renouvelable (panneaux solaires et éoliennes). Amazon possède déjà des datacenters « zéro émissions carbone » (à Francfort et en Irlande pour les plus proches). Le calcul du Green IT est vite fait !

Mettez vos ordinateurs et votre réseau informatique au Green IT

Parlons aussi des équipements de bureautique. Savez-vous que votre ordinateur de bureau consomme environ 150 watts. Pour une durée de vie moyenne de 3 à 4 ans. Dans les faits, comptez 25.- d’électricité par mois pour une machine allumée en permanence. Une bonne alternative consiste à passer par un poste virtuel.
Les terminaux de nos bureaux virtuels consomment 10 watts et ont une durée de vie de 7 ans ! Et on ne parle même pas des fonctionnalités supplémentaires offertes par ces ordinateurs dématérialisés : sauvegarde quotidienne, flexibilité, évolutivité.

Attardons-nous maintenant sur le câble réseau branché sur la plupart des équipements de votre bureau. Y-a-t-il à l’autre bout du câble un équipement POE (Power Over Ethernet) ? Il n’est plus nécessaire d’alimenter tous vos appareils via une prise électrique. Votre réseau informatique peut s’en charger pour de nombreux équipements (antennes WiFi professionnelles ou téléphones IP). De tels équipements POE embarquent des solutions de gestion d’énergie avancée qui feront baisser votre consommation électrique.

La téléphonie ? Des solutions existent

Prêt à réduire un peu plus votre empreinte écologique ? Facile, attaquons-nous ensemble à vos téléphones et fax. Votre central téléphonique est à bout de souffle et vous n’avez pas encore fait le pas vers la VoIP. Dépêchez-vous, car le couperet va bientôt tomber. Et surtout, pensez à dématérialiser lors de ce changement. Les solutions de central téléphonique virtuel sont aujourd’hui très abouties et très fiables. Et ça sera encore un peu d’énergie économisée.

Vous avez aussi un fax poussiéreux au coin de votre bureau qui consomme de l’électricité, du papier pour recevoir uniquement de la publicité ? Optez pour une solution « fax to mail / mail to fax ». Vous recevrez toutes vos télécopies directement dans votre boîte de messagerie et un simple envoi de mail suffira pour expédier un fax. Vous ferez du bien à la planète et vous gagnerez de la place dans votre bureau.

Alors passez vite au Green IT, c’est bon pour la planète et bon pour votre facture électrique. Et si vous avez envie d’adhérer à l’informatique verte et de réduire votre empreinte carbone, avec nos solutions Cloud, nous sommes à votre disposition pour vous aider à faire fondre vos kilowatts en watts.

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